L’étoile piégée en Supercoupe : L’arbre qui ne cache plus la forêt !

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Une désillusion, non parce que l’Etoile a perdu la supercoupe, mais parce que l’équipe a sombré pour la énième fois.

La défaite des coéquipiers de Oussama Abid dimanche dernier, face à une attachante équipe de l’OB, a mis fin au sursis qui n’a que trop duré  de la direction de Imed Ben Younes. Une direction qui a montré toutes ses limites depuis l’opposition face à l’EST en Ligue des champions.

Le coach de l’Etoile a été à chaque fois «sauvé» in extremis par les exploits individuels de certains joueurs, notamment Jacques Mbé, tout en produisant d’une manière quasi-permanente un football figé et dénaturé d’une ESS habituée à fournir un football chatoyant.

Encore une fois, face aux hommes de Mourad Okbi, les champions de Tunisie en titre ont rendu une copie footballistique morose, avec une absence criarde de schémas préférentiels, d’idées claires et surtout de verticalité. Les joueurs de Ben Younes  se contentaient  de diagonales ratées, et de longues passes anarchiques.

D’ailleurs, une fois de plus, les occasions sérieuses de la part des Sahéliens étaient rarissimes, puisque l’on ne peut retenir que deux tentatives maigres à la 8’ et 68’, œuvres de Salah Barhoumi. Sinon, c’est carrément le néant.

Raki Aouani, l’éternel bouc émissaire !

Sans s’attarder longuement sur les aspects tactiques du jeu de l’Etoile puisqu’à ce niveau, il n’y a vraiment pas de quoi se mettre sous la dent, les observateurs et même les composantes du club sahélien n’arrivent toujours pas à trouver une explication  convaincante au traitement réservé par Ben Younès  à l’attaquant international junior et incontestablement l’élément le plus nanti de la ligne offensive de l’ESS, Raki Aouani.

Le timonier de l’Etoile s’est permis une fois de plus de faire sortir ce dernier à un timing le moins que l’on puisse avouer insolite voire bizarre, à la 37’, au point de croire que le joueur en question souffrait de pépins physiques. Or, il s’agissait d’un choix purement tactique de la part de Imed Ben Younès, qui, pour la 3e fois,  sacrifie son meilleur élément et le fait sortir prématurément, suscitant ainsi moult interrogations, même dans le camp étoilé.

Terminus pour Imed Ben Younès !

Conséquence logique de ces errements de la part de l’entraîneur de l’ESS, le directoire sahélien se dirige à mettre fin aux fonctions de Imed Ben Younès et ses adjoints Seif Ghezel et Mohamed Ali Nafkha.

Il y a vraiment du pain sur la planche dans le camp étoilé lors de l’actuelle trêve à tous les points de vue !

Y.L.

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