Le professeur Haykel Ben Mahfoudh a été élu le 6 décembre dernier juge à la Cour pénale internationale, dans le cadre de la 22e session de l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Il est le premier Tunisien et Arabe à occuper ce poste depuis la création de la CPI en 2002.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Moncef Boukthir, a rencontré, au siège du ministère, le professeur universitaire Haykel Ben Mahfoudh, élu juge à la Cour pénale internationale (CPI) pour la période allant de 2024 à 2033.
Le ministre a indiqué que l’élection de Ben Mahfoudh à ce poste contribuera à promouvoir l’image de la Tunisie et de son rayonnement à l’étranger et renforcera son engagement à respecter le Statut de Rome et les valeurs de la justice pénale internationale, lit-on dans un communiqué publié par le département.
Boukthir s’est félicité de l’élection de Haykel Ben Mahfoudh, en étant le premier Tunisien et Arabe juge à la Cour pénale Internationale, compte tenu de sa compétence et de ses expériences reconnues dans les domaines du droit international.
De son côté, Haykel Ben Mahfoudh a exprimé sa disposition à exercer ses fonctions avec dévouement afin de représenter au mieux la Tunisie au sein de cette importante institution internationale.
Le professeur Haykel Ben Mahfoudh a été élu le 6 décembre juge à la Cour pénale internationale, dans le cadre de la 22e session de l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome de la Cour pénale internationale. Il est le premier Tunisien et Arabe à occuper ce poste depuis la création de la CPI en 2002.
Haykel Ben Mahfoudh est juriste et professeur de l’enseignement supérieur. Une expérience académique de 25 ans dans plusieurs postes de responsabilités scientifiques, de recherche et d’encadrement. II a notamment dirigé le Laboratoire de recherche en droit international et européen et relations Maghreb-Europe (LR-DIERME).
II est titulaire d’un doctorat en droit international humanitaire (DIH) et est considéré parmi les premiers spécialistes du DIH en Tunisie et dans le monde arabe.
Ses travaux sur la protection des victimes dans les conflits armés sont au cœur de ses contributions au développement du droit pénal international et du droit de la paix et de la sécurité dans les pays d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient. II est l’auteur de plusieurs ouvrages et publications de référence.