Aussitôt la première phase du championnat terminée, aussitôt le remue-ménage dans l’effectif a commencé…
Forts des progrès tangibles de l’équipe réalisés sur le terrain en comparaison avec le début de l’exercice actuel, les responsables cabistes —administratifs et notamment techniques— se sont mis à faire le tri dans le groupe. Ce n’est un secret pour personne qu’au CAB on a effectué, à l’intersaison, une opération de recrutements sans précédent sur le plan quantité. On a pensé qu’ils étaient ciblés, mais on a vite constaté que des erreurs d’appréciation avaient été commises au niveau de la qualité ! Et quand on sait que l’entraîneur Ratko ne savait quoi faire, il était évident que les résultats allaient suivre la même courbe, c’est-à-dire catastrophiques. Ce sont, en revanche, les espoirs qui sont formés à l’école du CAB, venant des catégories des jeunes, qui ont inversé la tendance pour mener les Cabistes à la 4e place dans leur poule ! On ne pouvait mieux rêver sur le plan sportif! Ce classement leur permettra ainsi de débuter le play out avec un bonus de 4 points, un avantage non négligeable! Sans plus attendre et avant que le regard des «fouineurs» ne se pose sur ces jeunes talents, le comité directeur a vite fait de les retenir en leur faisant signer des contrats de longue durée, soit cinq ans…
On n’est jamais mieux servi que par soi-même !
C’est dans cette optique de rajeunissement que des contrats ont été résiliés à l’amiable avec Moussa Saw, Lyes Dridi et Amine Tritar, des noms qui viennent s’ajouter à Adam Rjaibi, Fakhreddine Jaziri, Jassem Hamdouni partis il y a un moment où encore Jamal Boubakri prêté au SCBA. En même temps, les dirigeants bizertins ont prolongé les contrats de Rayen Rhimi, Firas Akremi, Iyed Mideni, Allala et Allouche jusqu’en juin 2028, une façon de couper court avec une quelconque tentation de départ. Cette politique de rajeunissement de l’effectif «jaune et noir» correspond donc au souhait du président, Samir Yaâcoub, celui de bâtir une équipe compétitive pour les années à venir. Cette ambition, pour le moins légitime, pourrait être réalisable au vu du nombre important existant au sein du club nordiste de projets de grands joueurs. Le mérite revient également au courageux Maher Kanzari d’avoir pris le risque en les «lançant» en équipe sénior, ainsi qu’à ses adjoints Ali Machani et Hichem Essid. Après les départs des joueurs cités plus haut, le CAB serait devenu désormais l’équipe la plus jeune évoluant en Ligue 1, selon une source proche du club. On peut penser sans risque de nous tromper que les Cabistes seront mieux aguerris après la pause, cet intermède réservé à la Coupe d’ Afrique.