Accueil CAN 2023 Démarrage raté de l’équipe de Tunisie : Prenables !

Démarrage raté de l’équipe de Tunisie : Prenables !

 

La Tunisie n’a pu éviter le traquenard que lui a posé un adversaire que l’on considérait à sa portée.

Mais que se passe-t-il pour les sélections arabes qualifiées à cette édition ivoirienne ? Elles éprouvent bien des difficultés pour s’imposer. A part le Maroc, facile vainqueur de la Tanzanie, les autres sélections arabes ont sué en ce début de la CAN. Si l’Algérie et l’Egypte ont frôlé la catastrophe, la Tunisie n’a pu éviter le traquenard que lui a posé un adversaire que l’on considérait à sa portée.

A vingt minutes de la fin de la rencontre, la Tunisie se devait de trouver une solution pour déverrouiller la défense namibienne. En fait, la solution était à portée de main, les Tunisiens, plus incisifs qu’en première mi-temps, multipliaient les tentatives, mais la maladresse, la précipitation et….la chance ont protégé leurs adversaires. La chance ? Oui, on dit qu’elle fait partie du jeu, mais personne n’a jamais trouvé  la manière de la contourner. En football du moins.

Le gardien de but namibien a tout fait pour barrer le chemin de ses buts, face à une équipe tunisienne qui a enfin évolué sans complexes, sonnant la pleine mesure de ses moyens.

Une première partie du jeu qui a surtout profité aux Namibiens qui ont senti que les Tunisiens étaient prenables. Au retour des vestiaires, ils ont tout simplement réajusté leur dispositif pour devenir plus entreprenants et complètement soulagés du stress qui semblait les bloquer.

Côté tunisien, le pousse-ballon avait pris le pas sur un football joué plus intelligemment, mais malheureusement resté improductif. Il y avait des occasions mais pas de concrétisation et n’eût été la bonne prestation de Béchir Ben Saïd, le score aurait été tout autre.

Milieu lent

Il faudrait quand même reconnaître que les Namibiens, que l’on avait annoncés d’honnêtes joueurs, se sont révélés disciplinés, bons triporteurs de balle  et surtout dans une condition physique splendide. C’est ce qui leur a permis  de courir de long en large, par une chaleur torride. Et bien entendu, lorsqu’on rate des buts faciles, on finit par le payer.

La fin de la rencontre a été pénible pour les Tunisiens. En plein deuxième souffle, les Namibiens se déchaînent, profitent des espaces concédés par le milieu de terrain assez lent et mal inspiré, trouvent le trou de souris pour marquer un but d’une reprise de la tête au terme d’un long centrage que la défense a longuement suivi des yeux.

Lorsqu’on joue à ce niveau, on couvre ses arrières et on évite d’offrir ce genre d’offrandes à ses adversaires. Les Namibiens viennent de signer leur première victoire dans une phase finale de CAN.

Que reste-t-il ? Pleurer sur les ruines ? Cela ne sert à rien.

Un démarrage raté qui rend la qualification difficile (mais non impossible) et qui oblige l’équipe à repenser sa manière d’évoluer et de poser son jeu. Nous avons toujours pensé qu’à ce stade de la compétition, le rôle des joueurs est primordial.

Grande déception, mais c’est en fin de compte le sport. Lorsqu’on ne profite pas des occasions que l’on crée, on le paie.

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Charger plus par Kamel GHATTAS
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