Cette rencontre a été en fin de compte une bonne préparation pour l’équipe de Tunisie qui est appelée à rencontrer la Guinée en quart de finale.
La partie est si bien lancée, surtout du côté angolais qui prend l’avantage, vite remis en question. Ce démarrage en trombe n’arrange nullement l’équipe tunisienne qui a le tort de le suivre. Les Angolais sont très agressifs en défense et relancent posément le ballon, face à une défense tunisienne qui n’arrive pas à se placer, à trouver ses marques. La vivacité des Angolais gêne les joueurs tunisiens qui semblent surpris par la hargne de leurs adversaires. C’est la confusion dans le camp tunisien avec une expulsion et…. un jet de sept mètres raté.
On le savait, cette rencontre de prestige n’allait pas être facile, mais elle a permis de constater que les nerfs de nos joueurs sont assez fragiles. A partir de la 20e minute, l’équipe tunisienne se décide enfin à orienter sa défense et à accélérer en attaque (13/13).
Ce n’est qu’à la 28e que les Tunisiens reprenent la maîtrise du score (16/14). Mais leurs adversaires, en pleine possession de leurs moyens, s’accrochent bien, posent leur jeu et réduisent la marque avant la mi-temps (26/25). Le retour aux vestiaires a-t-il permis de remettre les idées en place? C’est, en effet, le dispositif défensif qui inquiète. On dirait que les consignes ont été ignorées à moins que les joueurs ne veuillent cacher leur jeu. L’excitation du sélectionneur sur la touche prouvait le contraire. En résumé, lorsqu’on veut vraiment jouer les premiers rôles, on ne rate pas des penalties et des contre-attaques seul face au gardien. On ne cherche pas à duper l’arbitre en faisant mine de heurter la balle pour se faire expulser. Pour ce genre d’agissements, l’équipe s’est retrouvée à cinq, etc. A plus d’un titre, cette rencontre a été plus que bénéfique. Elle a permis de faire le point et de rappeler qu’avoir de bons joueurs ne suffit pas pour faire une bonne équipe. C’est ce qui nous inquiète le plus.