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«Creative HUB» : Dynamiser l’économie orange et explorer ses pouvoirs transformateurs

L’économie orange englobe un large éventail de domaines tels que la culture, la créativité, les arts, le divertissement et les industries créatives. Son impact transcende les frontières traditionnelles de l’économie, contribuant à façonner la société, stimuler l’innovation, et promouvoir le bien-être social. Ce secteur vibrant et en pleine croissance est au cœur d’un événement majeur organisé par le Groupement professionnel «Creative HUB» de la Conect. Cet événement se propose d’explorer en profondeur le potentiel transformateur de l’économie orange sous le thème évocateur : «Pouvoir transformatif de l’économie orange : Stimuler le progrès et le bien-être social». Il promet d’être une plateforme dynamique pour explorer les aspects innovants et les opportunités de croissance dans le domaine de la culture et de la créativité. Accueillant un ensemble diversifié de participants, allant des représentants gouvernementaux aux entrepreneurs du secteur créatif, cette rencontre est structurée autour de trois panels distincts, avec un programme qui offre une immersion profonde dans les mécanismes et les potentiels de l’économie orange. Le premier panel, intitulé «Catalyseurs de croissance dans le secteur culturel et créatif : Découvrir les outils et avantages pour une richesse durable», a réuni des experts du ministère de la Culture, du ministère des Technologies, du ministère des Finances ainsi que de l’Apii. Ceux-ci ont exploré les stratégies et les moyens pour promouvoir une croissance soutenue dans le secteur. Le deuxième panel, «Voix de l’innovation : Startups et studios dans l’économie orange», a plongé dans le monde bouillonnant des startup et des studios qui façonnent l’économie orange, mettant en lumière leurs défis et leurs succès. Enfin, le troisième panel, «Soutien et élan dans l’économie orange : Structures d’appui, financement et stratégies d’accès aux marchés», a offert des perspectives sur les ressources disponibles, les mécanismes de financement, et les stratégies d’accès aux marchés, cruciales pour naviguer dans cet écosystème en évolution. Notons que l’événement vise également à explorer le rôle souvent sous-estimé de la société civile dans le développement et la promotion de l’économie orange. Cette discussion promet d’apporter des éclairages nouveaux sur la contribution essentielle de la société civile à la croissance économique et au bien-être social. En somme, cet événement s’annonce comme une occasion unique de dialogue, d’apprentissage et de collaboration pour ceux qui cherchent à comprendre et à tirer parti du potentiel transformateur de l’économie orange.

Afrique subsaharienne d’ici 2030 : Le taux d’adoption de la 4G devrait bondir à 66%

En 2022, l’Afrique subsaharienne dénombrait 980 millions d’abonnements aux services de téléphonie mobile, mais seulement 22% étaient connectés à la technologie 4G, mettant en lumière un besoin pressant d’améliorer l’infrastructure de connectivité dans la région. Cependant, les projections de la GSMA, publiées dans son rapport «The Mobile Economy : Sub-Saharan Africa», s’avèrent prometteuses : d’ici 2030, le taux d’adoption de la 4G ou de la 5G devrait bondir à 66%, signifiant une transformation radicale du paysage numérique. Cette transition vers des réseaux mobiles plus rapides s’accompagne de plusieurs tendances et facteurs clés. D’une part, les efforts de modernisation et d’expansion des réseaux télécoms devraient stimuler l’adoption accrue de la 4G. Les opérateurs de la région envisagent ainsi de dédier environ 75 milliards de dollars à la mise à niveau de leurs infrastructures entre 2023 et 2030, mettant l’accent sur le déploiement de la 4G. Parallèlement, la démocratisation des smartphones 4G jouera un rôle crucial dans cette transition. Avec une prévision de plus de 1,2 milliard de smartphones en Afrique subsaharienne d’ici 2030, soit un taux d’adoption de 88%, l’accessibilité à des appareils compatibles avec la 4G devrait se généraliser.

Cette tendance sera renforcée par des partenariats entre les opérateurs télécoms, les fabricants d’appareils et les gouvernements pour rendre ces smartphones plus abordables et accessibles à tous les segments de la population. Ces perspectives optimistes sont soutenues par les conclusions du rapport «Ericsson Mobility Report», qui prévoit également une adoption généralisée de la 4G dans la région d’ici 2029. Ericsson souligne notamment l’impact économique positif et les mesures réglementaires favorables qui contribuent à l’expansion des réseaux mobiles. Au-delà des avantages pour les opérateurs télécoms, cette transition vers la 4G promet également d’impulser la transformation numérique des gouvernements. En facilitant la numérisation des services publics, de l’éducation à la santé en passant par l’administration, la 4G devrait jouer un rôle crucial dans le développement socio-économique de la région. Avec une contribution attendue au PIB de l’Afrique subsaharienne estimée à 210 milliards de dollars en 2030, la connectivité mobile s’affirme comme un moteur essentiel de la croissance et de l’inclusion numérique dans la région, ouvrant ainsi la voie à un avenir numérique plus prometteur et plus connecté.

Afrique : Expansion de l’infrastructure numérique

Suite à une étude sur le marché des services de la fibre optique dans plusieurs pays africains, la société d’infrastructure numérique et de services informatiques «Seacom» prévoit d’étendre ses activités en Afrique de l’Ouest et en Afrique de l’Est. Financée par l’Agence américaine pour le commerce et le développement (Ustda), cette initiative vise à répondre à la demande croissante en connectivité à haut débit et en services numériques dans la région. Pour concrétiser cette stratégie d’expansion, «Seacom» a obtenu un prêt de 207 millions de dollars de la Société financière internationale (IFC) en juin 2023, sur un besoin financier total estimé à environ 563 millions de dollars. La société envisage principalement des acquisitions pour son expansion, ayant déjà acquis les réseaux de plusieurs opérateurs de fibre optique dans la région, dont «Hirani Telecom» au Kenya, «Africell» en Ouganda, ainsi que les filiales «Network Solutions et Hymax» du fournisseur de solutions télécoms sud-africain «EOH». L’IFC estime que cette expansion permettra à «Seacom» de soutenir la transformation numérique de 24.000 entreprises d’ici 2027, tout en renforçant l’accès à l’Internet, aux services de cloud et de cybersécurité. Avec une augmentation prévue du nombre d’utilisateurs d’Internet mobile dans la région, passant de 287 millions en 2022 à 438 millions en 2030 selon la Gsma, Seacom est bien positionnée pour répondre à l’explosion attendue de la demande en connectivité à haut débit et en services numériques.

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