Les bonnes manières, le respect des convenances constituent, entre autres, des qualités, des fondamentaux dans les relations humaines.
Nous avons de temps à autre besoin de contacter des responsables de différents ministères, de clubs ou de fédérations, des chefs d’entreprise sponsors d’athlètes et nous procédons par communication téléphonique ou par message pour prendre rendez-vous ou avoir une réponse immédiate. Il faudrait reconnaître que la plupart du temps, l’accueil est favorable et nous recevons un accueil chaleureux et empressé. C’est que le contact direct corrige certaines positions, évite les erreurs et resserre les liens entre les parties prenantes de ce sport qui est, avant tout, un moyen d’éducation, un excellent moyen de resserrer les liens au niveau des relations humaines. Mais voilà, certains ne l’entendent pas de cette oreille et ne prennent même pas la peine de répondre. Et si par hasard nous exprimons un avis qui dérange ces personnes qui, par discrétion ou par impolitesse, n’ont pas daigné répondre par un simple oui ou non, ils se considèrent l’objet d’une attaque en règle contre leur personne ou une mise en doute de leurs compétences. Les conférences de presse qui précèdent les rencontres ou qui sont organisées immédiatement après les matchs ont été instituées dans cette optique et ne pas s’y plier est passible de sanctions. C’est dire que le meilleur moyen d’éviter les frictions et les malentendus est bien d’établir des contacts qui, le plus souvent, lèvent bien des équivoques et mettent en exergue des sentiments que seul le sport provoque et institue pour que le fair- play demeure de rigueur quel que soit le résultat. C’est la raison pour laquelle on a créé le poste d’attaché de presse au niveau des départements ou des entreprises et que les fédérations et les clubs se sont dotés de porte-parole. Mais dans tous les cas de figure, toute question et toute correspondance méritent réponse. Dans l’intérêt de toutes les parties prenantes de ce sport, vecteur d’amitié et de solidarité.