Jica — Ministère de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche : Cérémonie d’inauguration de deux navires de surveillance de pêche
Une cérémonie d’inauguration de deux navires construits dans le cadre du projet de don entre les gouvernements du Japon et de la Tunisie aura lieu aujourd’hui au port de La Goulette. Le coût de ces navires est estimé à environ 25 millions de dinars. Ils assureront des opérations de surveillance sur les côtes tunisiennes, conformément aux exigences nationales et internationales. Selon un communiqué de l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica), «ces navires vont doter la direction générale de la pêche et de l’aquaculture de moyens qui lui seront propres pour contrôler et surveiller les bateaux de pêche de pavillon tunisien et promouvoir la gestion durable des ressources halieutiques dans les eaux tunisiennes. Ce projet de don vient consolider les appuis techniques que la Jica avait fournis auparavant sur la voie de la réalisation de cette initiative, et ce, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. Il est à préciser que l’évènement se tiendra sous le patronage du ministre de l’Agriculture, Abdelmonem Belati, de l’ambassadeur du Japon en Tunisie, Osuga Takeshi, et de la représentante résidente de la Jica en Tunisie, Miyata Mayumi.
Bâtiment — 16es journées de l’écoconstruction les 28 et 29 février 2024 : Stimuler l’innovation et renforcer la compétitivité du secteur
Les 16es Journées de l’écoconstruction se tiendront les 28 et 29 février courant au Centre international des congrès de Tunis (Cict). «Invest Consulting N.A» présente, durant deux jours, des solutions innovantes et concrètes d’écoconstruction et d’écogestion du bâtiment et de l’habitat.
Un rendez-vous incontournable enrichi par la participation de plusieurs partenaires, à l’instar de «Male», «Mehat», «Citet», «Ctmccv», «OAT», «Enau», «Innorpi»,… ainsi que des professionnels (architectes, ingénieurs, constructeurs, promoteurs immobiliers, artisans, industriels). Cet évènement aura pour thème : «Transition écologique : opportunités pour le BTP, opportunités pour la Tunisie». Prendront part à cette manifestation les professionnels de l’immobilier et de nombreux experts afin de s’informer sur les différentes orientations du bâtiment durable, notamment avec le recours aux nouveaux produits écologiques locaux.
Selon les organisateurs, la transition écologique offre des opportunités significatives pour le secteur du BTP en Tunisie. Ainsi, un accent accru sera mis sur la durabilité, une demande croissante pour des projets de construction respectueux de l’environnement, tels que les bâtiments à faible consommation d’énergie et les infrastructures vertes. «Le développement des compétences dans les technologies éco-responsables, la construction durable et les énergies renouvelables pourrait stimuler l’innovation et renforcer la compétitivité du secteur. De plus, la transition écologique pourrait créer des emplois locaux et favoriser l’émergence de nouvelles entreprises spécialisées dans les solutions respectueuses de l’environnement», assurent les organisateurs.
A travers le développement de la construction verte, la Tunisie pourrait bénéficier du développement des partenariats internationaux qui facilite l’accès à des financements et des technologies liés à la transition écologique. «La transition écologique présente des opportunités économiques, environnementales et sociales pour le secteur BTP en Tunisie», insistent-ils.
Mohamed Saleh Souilem : «La Tunisie a respecté tous ses engagements malgré tout»
«Sur les trois dernières années, les agences internationales de notation n’ont eu de cesse de faire baisser la note de la Tunisie à un point tel que l’on pourrait dire que le pays est au bord de la faillite», a indiqué récemment, Mohamed Saleh Souilem, ancien directeur général des politiques monétaires au sein de la Banque centrale de Tunisie. Et de poursuivre, «en dépit de la situation politique et économique, la Tunisie a respecté tous ses engagements vis-à-vis du marché international en remboursant ses dettes, à l’instar du montant remboursé le 19 février dernier de 850 millions d’euros, considéré comme le plus important montant».
Selon lui, les agences de notation internationales ont l’obligation de réagir en essayant de donner des signaux positifs. Et de poursuivre que la Tunisie ne dispose plus d’emprunts en nombre sur le marché monétaire international. «En effet, le pays ne devra s’acquitter que d’une échéance d’un milliard de dollars à fin janvier 2025, suite à quoi les montants dus seront moins importants», selon Souilem. La suspension de contraction des emprunts sera perçue comme une sorte de purge pour la Tunisie qui lui permettra dans l’avenir de faire baisser la dette publique, notamment l’endettement extérieur et le service de la dette, a mentionné l’ancien directeur général des politiques monétaires au sein de la BCT.
Il a, d’autre part, fait savoir que le service de la dette en 2024 se fixe à hauteur de 25 milliards de dinars sur un budget de 77 milliards de dinars. Rappelons à ce titre que le service de la dette au titre de 2016 n’a pas dépassé le seuil des 6 milliards de dinars. Toutefois, il a indiqué que la situation économique gardera son statut critique au cours de ces deux années. De plus, Mohamed Saleh Souilem a précisé qu’il a été l’un des fervents défenseurs de l’indépendance de la Banque centrale de Tunisie ainsi que du non-financement direct du budget de l’Etat, et ce, en raison des risques qui y sont afférents. Cependant, il a ajouté qu’au regard du fait que toutes les possibilités d’emprunt sont négatives, il n’y avait pas d’autre solution à adopter.