Accueil A la une Célébration de la journée mondiale de la poésie à l’IFT : La guerre, l’exode et le mal du pays

Célébration de la journée mondiale de la poésie à l’IFT : La guerre, l’exode et le mal du pays

 

Fondé en 1999 par l’Unesco, cet art intemporel qui transcende les frontières culturelles et linguistiques est célébré chaque année à l’échelle internationale.

L’Institut Français de Tunisie a inauguré ses soirées ramadanesques «Layali Ramadan» le jeudi 21 mars 2024 en célébrant la Journée mondiale de la poésie. Cet événement international a été fondé en 1999 par l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) pour soutenir la diversité culturelle à travers l’expression poétique. Dans ce cadre, Marianne Catzaras, artiste poète née en Tunisie de parents grecs, a réuni des écrivains de nationalités différentes pour un échange à vocation humaniste.

Les poètes présents, originaires de la Tunisie, la Grèce et l’Italie, ont été rejoints par des voix de la Palestine, le Liban et la Syrie qui ont participé à distance à cet événement. C’est à travers des vers en quatre langues différentes, à savoir l’arabe, le français, l’italien et le grec qu’ils se sont adressés à notre humanité commune pour nous rappeler nos valeurs partagées. Les thèmes de la guerre, de l’exode et du mal du pays ont été évoqués avec une pléthore de sentiments pour traduire la condition humaine et exhumer les idées auxquelles toutes les cultures peuvent s’identifier. L’universitaire Moncef Ouhaibi a récité des vers de Mahmoud Darwich, porte-parole immortel de son peuple par ses écrits poignants. La poète Ahlem Ghayaza a également présenté deux textes dédiés aux enfants touchés par la guerre à Gaza. Les rythmes et les images qui ont suscité l’imagination et les émotions du public ont été une invitation à la contemplation, à la réflexion et à explorer notre intérieur et le monde qui nous entoure de manière profonde et significative. Par ailleurs, cette rencontre a été une occasion de rendre hommage à Mohamed Ghozzi, un grand nom de la scène littéraire tunisienne, qui nous a quittés il y a quelques mois.

Les poèmes lus au cours de cette soirée se veulent des mélodies contre le vacarme des armes, une ode à la paix et un puissant catalyseur pour le dialogue dans cette période de turbulences à l’échelle internationale. D’ailleurs, ils ont été accompagnés par la voix et les notes de Aida Niati pour un voyage artistique qui a offert aux mélomanes un tour musical à travers des intonations locales ainsi que des joyaux musicaux des répertoires méditerranéens.

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