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Au fait du jour | Un minimum de sécurité

 

Un athlète, en l’occurrence Abdessalam Laâyouni, a été agressé dans l’enceinte d’athlétisme de la Cité olympique de Radès. Il s’entraînait et voilà qu’une bande de délinquants envahit le terrain et sème la pagaille pour agresser au passage notre athlète.

Bien entendu, reste à savoir s’il s’est changé dans les vestiaires de la Cité, ou s’il s’est rendu en solitaire pour appliquer un programme qui lui a été confié par son entraîneur. Nous savons, en effet, qu’un entraîneur, pour une raison bien déterminée, comme par exemple faire bénéficier son protégé d’une autorisation exceptionnelle d’absence pour assister à une fête ou un événement quelconque, se permet d’agir dans le cadre de cette complicité et de cette confiance qui s’instaure entre les deux parties. Ainsi donc, et pour éviter la rupture du rythme et pour conserver la cadence, on évite  d’arrêter les entraînements.

Bon nombre d’athlètes, à l’occasion de l’Aïd, viendront rendre visite à leurs familles. L’occasion est bonne, étant donné que du fait que les Jeux Olympiques sont pour bientôt, cette fête de l’Aïd représente une bonne opportunité pour reprendre contact avec la famille, en se fixant rendez-vous après les JO.

Dans les deux cas de figure, cette agression est inacceptable étant donné que, dans les parages, il y a des parents de jeunes athlètes qui viennent assister aux entraînements de leur progéniture. C’est en général des dames, qui accompagnent leurs enfants. Le fait que les bâtiments de la cité soient en principe sous surveillance rend  cette agression inexplicable.

Le plus grave, c’est si cet athlète était dans l’obligation d’observer une suspension de toute activité durant la période de convalescence. C’est, dans ce cas, une véritable catastrophe, étant donné que le programme de préparation sera complètement bouleversé. Certes, la cité est immense et il est pratiquement impossible de tout surveiller, mais cela n’excuse en rien ce manquement. Il faudrait alors prendre les dispositions qui s’imposent pour que cette immense infrastructure soit bien protégée. La nouvelle s’est rapidement propagée et l’inquiétude s’est illustrée par des réactions qui frisent la peur. C’est en fait le plus dangereux, car il affecte considérablement le prestige de cette institution d’envergure.

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Charger plus par Kamel GHATTAS
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