Pour ce qui est de la demande mondiale, l’expert en énergie Baghdad Mendouch a souligné qu’elle va augmenter, surtout durant l’été, qui est une période de grande mobilité et d’utilisation de tous les modes de transport, terrestre et aérien.
La tendance haussière des prix du pétrole devrait se maintenir sur toute l’année 2024, sous l’effet de la hausse de la demande mondiale sur le marché, encouragée par la reprise de la croissance économique et des facteurs géopolitiques, a estimé hier qu’il Baghdad Mendouch, expert en énergie.
S’exprimant sur les ondes d’une radio algérienne, M. Mendouch a affirmé que «l’ensemble des facteurs en relation avec les fondamentaux du marché sont favorables au maintien à la hausse des prix du pétrole, notamment les réductions de l’Opep+ et la hausse de la demande tirée de la croissance de l’économie mondiale, essentiellement de la Chine, de l’Inde et des Etats-Unis».
S’agissant de la demande mondiale, l’expert a souligné que celle-ci va augmenter, surtout durant l’été, qui est une période de grande mobilité et d’utilisation de tous les modes de transport, terrestre et aérien.
En outre, la situation en mer Rouge a impacté le fret maritime, «où les navires commerciaux sont obligés de faire des détours, ce qui implique plus de temps et de distance avec une importante consommation de gasoil. C’est un facteur important qu’il faudrait rajouter à l’analyse sur les prix», a précisé l’expert.
Les raisons de la tendance haussière du prix du pétrole sur les marchés mondiaux sont également liées aux facteurs géopolitiques actuels, a ajouté M. Mendouch, évoquant notamment la situation au Proche-Orient et la riposte de l’Iran contre l’entité sioniste qui vont peser encore sur les prix de l’or noir.
L’appréciation du marché pétrolier est soutenue aussi, selon lui, par les analyses faites par des experts de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui tablaient sur une hausse de la consommation mondiale de pétrole autour de 104,5 millions de barils jour en 2024, tandis et l’AIE, organisation qui défend les consommateurs, s’attendait à ce que la demande varie entre 100 et 102 millions de barils/j.