Il y a les généreux et il y a les radins. Entre les deux, il y a ces dépensiers qui, étant donné que rien ne sort de leurs poches, n’y vont pas de main morte.
Le ministère de la Jeunesse et des Sports, conscient des dépenses que représentent les loyers pour les fédérations nationales sportives, a fini par construire la « maison des fédérations ». Cela a été le bon choix et les fédérations, pour leur majorité écrasante, y ont installé leurs bureaux. Ce qu’elles paient est en fait une contribution aux frais d’entretien.
Mais que dire lorsqu’une fédération, qui bénéficiait de locaux administratifs à Radès, a décidé de louer un local, endossant ainsi de lourdes charges que représente un loyer assez conséquent.
La bonne gestion recommande d’allouer cet argent à des postes beaucoup plus importants. Le bon sens aurait été de consacrer ces dépenses à la numérisation des archives par exemple, en vue de garder les traces des archives, dont l’importance échappe souvent à ceux qui ont appris l’administration sur le tas et n’accordent à ces documents qu’un intérêt relatif.
Un argument supplémentaire en faveur des dispositions que l’on a, semble-t-il, prises au sein de la future loi réglementant le sport. Une loi à laquelle on essaie par tous les moyens de barrer le chemin, pour maintenir cette lourdeur et cette léthargie qui étouffent le sport et qui empêchent des hommes neufs, et qui ont de nouvelles idées, de rejoindre ces chevilles ouvrières du sport national.
Une fédération, dont le comité directeur est constitué depuis vingt ou quinze ans, que peut-elle encore donner au niveau de l’initiative et de l’ambition ?