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Vol de bétail à Kairouan : Une source d’inquiétude

 

Malheureusement, ce secteur est menacé puisque l’on assiste, depuis plusieurs années, à la recrudescence du vol du cheptel En effet, on enregistre chaque année le vol de plus de 5.000 têtes ovines et bovines.

L’élevage représente une activité économique très importante dans le gouvernorat de Kairouan qui compte environ 23.000 éleveurs et dispose d’un cheptel composé de 420.000 brebis, 38.700 têtes bovines 34.000 chèvres, 1.000 camelides et 24.000 riches d’abeilles.

Un secteur menacé

Malheureusement, ce secteur est menacé, l’on assiste, depuis plusieurs années, à la recrudescence du vol du cheptel puisqu’on enregistre chaque année le vol de plus de 5.000 têtes ovines et bovines. Et à l’approche de l’Aïd El Idha, on assiste à une augmentation du vol de moutons, ce qui porte préjudice à un grand nombre d’éleveurs dont des veuves, des septuagénaires vivant dans des villages isolés et même de jeunes éleveurs en charge de leurs familles.

En fait, ces malfaiteurs n’ont aucune peur, d’autant plus qu’ils savent que les agents de la Garde nationale manquent de moyens de transport afin de se déplacer rapidement pour arriver au plus vite et arrêter ces voleurs dans les bourgades les plus reculées.

Trois voleurs

Dans la localité de Mnassa (délégation de Hajeb El Ayoun), Mokhtar Rebhi nous parle de sa mésaventure : «Le 28 mai, vers 3h00, trois voleurs ont débarqué chez moi, ont défoncé notre porte d’entrée et m’ont enfermé avec ma femme et mes enfants dans une pièce, et ce, pour voler mes 12 moutons et même mon matériel agricole évalué à 5.000 dinars.  Le comble dans tout cela, c’est que lorsqu’un éleveur veut défendre ses biens et qu’il a le courage et la force de mettre hors d’état de nuire les malfaiteurs, il est jeté en prison…»

Par ailleurs, tout le monde a remarqué que les prix des moutons du sacrifice sont à la hausse par rapport à l’année écoulée, en raison de l’augmentation des coûts de la production à cause de la faible pluviométrie ayant engendré la hausse des prix du fourrage.

Rappelons que les responsables régionaux ont décidé d’aménager un vaste espace pour la vente contrôlée du mouton sous la dénomination «Du producteur au consommateur…», avec des prix jugés accessibles.

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