A l’occasion de la célébration hier, 30 juin, de la Journée internationale du parlementarisme instituée en 2018 par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies et qui coincide avec le 135e anniversaire (1889) de l’Union interparlementaire (UIP), l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a souligné son adhésion totale à toutes les initiatives visant à consolider la démocratie et à réaliser la stabilité et la paix.
Dans une déclaration publiée hier à l’occasion de cette Journée, l’ARP a fait part de sa fierté d’appartenir à cette organisation en vue de promouvoir l’action parlementaire dans l’intérêt des peuples, invitant les parlements du monde à une plus large adhésion en vue de réaliser les objectifs du développement durable à l’horizon 2030 et à consolider la coopération entre les parlements et les gouvernements de leurs pays et les organisations régionales et internationales dès lors que le programme de développement durable est un engagement international qui ouvre de nouvelles perspectives aux générations présentes et futures en prenant en considération l’aspect humain dans ses diverses dimensions, notamment économique, sociale, écologique et sanitaire.
L’ARP a par ailleurs réaffirmé la nécessité de soutenir les causes justes dans le monde et en premier lieu la cause palestinienne, mettant l’accent sur la nécessité pour la communauté internationale d’assumer sa responsabilité historique dans la protection du peuple palestinien qui fait face à un génocide sans pareil par l’entité sioniste, rappelant la position ferme de la Tunisie appelant à la nécessité de parvenir à un règlement juste de cette cause de premier plan et de réaliser la volonté du peuple palestinien à recouvrer ses droits et à l’établissement d’un Etat palestinien avec comme capitale Al-Qods.
Sur un autre plan, l’Assemblée des représentants du peuple a relevé que la lutte contre le phénomène de la migration illégale est une responsabilité partagée par tous les pays, d’où la nécessité d’adopter une approche globale pour traiter ses causes profondes à travers notamment l’établissement d’un développement solidaire, la lutte contre la pauvreté, les disparités économiques, la corruption, la surexploitation des ressources naturelles, l’endettement élevé ainsi que la lutte contre les répercussions du changement climatique.