Encore une fois — espérons que ce sera la dernière —, le destin, un destin tragique, a frappé une frange de nos compatriotes, en l’occurrence des travailleuses agricoles. Travailleuses de l’ombre, puisque, de l’aube jusqu’au crépuscule, elles sont sur le pied de guerre pour subvenir aux besoins de leurs familles nombreuses. Paradoxalement, il n’y a jamais eu de victimes mâles. Et pour cause et, selon plusieurs témoignages, les hommes refusant de s’adonner aux travaux agricoles estimant — à tort ou à raison — qu’ils sont mal rémunérés. Nous n’en dirons pas plus sur ce dernier sujet. Mais revenons à ces braves dames auxquelles il faut assurer impérativement des conditions de transport et de travail décentes. C’est la moindre des choses.