Ces produits non contrôlés et non autorisés par les autorités sanitaires, notamment le “Ncpr Toskani”, peuvent avoir des effets néfastes sur la santé des patients, comme ils pourraient engendrer des résultats esthétiques désastreux.
“Une enquête judiciaire a été ouverte au niveau de la Direction de la pharmacie et du médicament (DPM) pour délimiter les responsabilités et sanctionner les praticiens ayant recours à la publicité pour les actes de médecine esthétique, et ce, selon les articles 14, 15 et 16 du code déontologique”, informe le trésorier et membre du Conseil national de l’Ordre des Médecins “ Cnom”, Khalil Boukhris. En effet, cette affaire remonte à quelques semaines, suite à la commercialisation de produits (seringues et injections..), de façon clandestine et n’ayant pas d’autorisation de mise à consommation (ANC), qui ont été utilisés par certains praticiens et ont démontré leur dangerosité sur la santé des patients et ses risques graves pouvant causer des allergies, des infections …
Uniquement les produits autorisés
Le Conseil national de l’ordre des medecins a, à cet effet, rendu public un communiqué, dans lequel il a rappelé à tous les praticiens que ces produits non contrôlés et non autorisés par les autorités sanitaires, notamment le “Ncpr Toskani”, peuvent avoir des effets néfastes sur la santé des patients, comme ils pourraient engendrer des résultats esthétiques désastreux.
Le Cnom a dénoté également qu’il est nécessaire et obligatoire d’utiliser uniquement des produits médicaux conformes et autorisés par les agences de santé et de s’assurer de leur provenance.
Quant à la publicité de certains actes médicaux, faite par certains médecins, le trésorier du Cnom a ajouté qu’elle est strictement interdite, afin d’assurer la sécurité des patients et l’intégrité de la profession médicale. Et ceux ne respectant pas le code déontologique de la médecine vont être sanctionnés. Nous y reviendrons, avec plus de détails.