La 3e soirée du FIH est haute en musique et en jeunesse. Avec un public jeune et nombreux, des spectateurs debout dans l’enceinte de l’amphithéâtre de Hammamet, Ÿuma, suivi par les Arjoun, ont amplement conquis les mélomanes- connaisseurs et profondément passionnés. Ces derniers chantent leurs textes et leurs idoles, rient à leurs plaisanteries, sont attentifs à leurs discours, et chantonnent haut et fort, parole par parole, leurs morceaux.
Pour la première partie, la part belle est à Sabrine Jenhani et Ramy Zoghlami alias Ÿuma, qui se renouvellent et s’imposent toujours comme une valeur sûre de la chanson alternative tunisienne. Ils forment un duo artistique fusionnel depuis plus de 10 ans.
Les revoilà programmés dans la 58e édition du Festival international de Hammamet, plus en forme que jamais. Ÿuma présente «Kassaman», une chanson inédite, jouée pour la 2ème fois, et les deux ironisent sur cette chanson.
Entouré par Aziz Ben Aissa, Amine Jelassi et Amir Haddaoui, le duo innove et s’agrandit. «Nous nous ouvrons à des artistes qui partagent la même vision artistique que nous, la même sensibilité. D’autres talents avec qui nous sommes compatibles, avec qui nous avons une affinité musicale.» «Liya Snin», «Denya Dour», «Fartatou», «Wahna Kbar»… Une douzaine de titres ont retenti pendant plus d’une heure de live. Une performance annonciatrice d’une 2e partie tout autant attendue, consacrée à Noor et Selim Arjoun.
Rythmes envoûtants qui montent en crescendo, accompagnés de la voix féminine suave et distinguée de Noor Arjoun, avec Selim Arjoun au piano et leurs acolytes sur scène: Marwen Soltana à la basse et Youssef Soltana à la guitare. Salutations chaleureuses et messages émouvants se mêlent à l’enthousiasme du public présent et à leurs nombreuses «standing ovations», smartphones lumineux à la main et danses. Leurs artistes sont là! Les Arjoun forment un duo qui chante l’espoir, la bonne humeur, l’amour, le patriotisme. Un répertoire qui touche les jeunes, un public passionné qui les suit et répète en chœur leurs textes, en langue arabe et en dialecte tunisien.
Le répertoire qui a fait la 2e partie de la soirée du 7 juillet 2024 est composé de leurs propres compositions à succès. Place ensuite au musicien Hedi Fahem, avec un clin d’œil à Yasser Jraidi et à la chanson phare «Nerjaalek Dima Dima». La performance s’est poursuivie avec un guest exceptionnel, Dhalma, offrant ainsi une dimension inédite au concert. «Trab», «Atyef», et «Helma» ont bouleversé le public.