Dans le temps, dans toutes les gares de la banlieue sud, était érigé un bâtiment (parfois deux se faisant face sur les quais selon l’importance du trafic des lieux) où était affecté un guichet et servant également d’abri pour les nombreux usagers, dans l’attente de l’arrivée du train.
Mais voilà qu’à l’occasion de la «modernisation» des structures de la Sncft, — on ne sait quelle mouche a piqué les responsables —, l’abri de la gare de Radès (l’une des plus fréquentées) a été tout simplement rasé et remplacé par quelques rares petits bancs surmontés d’un chapiteau. On vous laisse imaginer le calvaire qu’endurent les pauvres citoyens lambda pendant aussi bien le mauvais que le «beau» temps.
Et à ce sujet on serait bien curieux de savoir si les concepteurs de ces trouvailles ont jamais foulé le quai d’une gare ou utilisé un train ou un bus pour leurs déplacements.