Accueil Culture Moncef Genoud quartet, le 10 août 2024, au Festival International de Musique Symphonique : Un programme alléchant

Moncef Genoud quartet, le 10 août 2024, au Festival International de Musique Symphonique : Un programme alléchant

 

Le quartet explorera, en toute souplesse et en liberté, des compositions originales de Moncef Genoud qu’il présentera pour la première fois en Tunisie, ainsi que des standards de jazz réarrangés autour de musique pop.

Du jazz sur l’antique scène de l’amphithéâtre d’El Jem sans le cadre de la 37e édition du Festival international de musique symphonique, avec un concert de Moncef Genoud Quartet le 10 août.

L’imposant monument historique a déjà accueilli Genoud qui s’y était produit il y a plus de 15 ans. Cela fait exactement 19 ans que l’artiste y a donné son premier concert avec le guitariste Fawzi Chekili. Il y revient cette fois en compagnie du saxophoniste suisse Stefano Saccon et une belle section rythmique, comprenant le bassiste Tim Verdesca de la Suisse ainsi et le Tunisien Malek Lakhoua à la batterie.

Ce Quartet explorera, en toute souplesse et en liberté, des compositions originales de Moncef Genoud qu’il présentera pour la première fois en Tunisie, ainsi que des standards de jazz réarrangés autour de musique pop. «Le tout rehaussé de touches arabisantes», nous dit-on.

Il sera aussi question d’un clin d’œil à la musique classique, de quoi souligner et rappeler le genre fondateur de ce festival qui s’est tout de même au fil des années ouvert à d’autres sonorités.

Aujourd’hui sexagénaire, Moncef Genoud affiche à la fois la maturité de son âge et une soif juvénile de nouvelles explorations musicales qui reflètent son propre parcours de vie unique et passionnant. Lui qui a quitté sa Tunis natale à l’âge de 2 ans, envoyé en Suisse pour traiter sa cessité. Il est adopté par une famille suisse peu de temps après. A 6 ans, il commence à prendre des cours de piano, fortement encouragé par son père adoptif, un passionné de jazz qui passe souvent des disques de Louis Armstrong ou de Fats Waller chez la famille. Doté d’une mémoire auditive remarquable qui lui permet d’apprendre et de reproduire n’importe quel morceau à l’oreille, Moncef commence à développer son propre style.

Musicien professionnel depuis 1983, Moncef s’est rapidement imposé comme l’un des plus grands artistes de jazz suisses, avec une impressionnante carrière durant laquelle il a joué, entre autres, avec Bob Berg, Alvin Queen, Reggie Johnson, Harold Danko, John Stubblefield, Joe LaBarbera, Michael Brecker, Larry Grenadier, Dee Dee Bridgewater, Bill Stewart, Idris Muhammad, James Cammack, Jack DeJohnette, Scott Colley et Grégoire Maret et Youssou N’Dour; et où il s’est produit dans certaines des salles les plus prestigieuses du monde, telles que le Montreux Jazz Festival, le North Sea Jazz Festival, l’Atlanta Jazz Festival, le Dizzy’s/Jazz au Lincoln Center de New York, le Festival international de Carthage, le Cully Jazz Festival, l’Opéra de Damas et le Victoria Hall de Genève, où il a partagé l’affiche avec Brad Mehldau et Anouar Brahem.

Son concert à El Jem se présente comme un avant-propos d’un éventuel événement consacré entièrement au jazz que l’association organisatrice du Festival international de musique symphonique d’El Jem ambitionne de lancer et qui sera nommé Jazz d’El Jem.

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