Il offrira à son public à Carthage des airs rythmés, de la musique engagée et des titres puisés dans le répertoire sénégalais populaire pour célébrer la vie.
La scène antique de Carthage accueille de nouveau, le chanteur et musicien sénégalais Youssou N’dour. La dernière fois l’artiste s’y était produit à l’occasion des 50 ans du festival international de Carthage, il revient cette année pour ses 60 ans. A cette époque, Youssou N’dour retrouvait la scène, tout en occupant le poste de ministre-conseiller auprès du président Macky Sall, à travers une tournée qui l’a mené en Allemagne, en Italie, en Suisse et chez nous, après trois années d’absence où il s’était consacré à la vie politique, occupant, au sein du gouvernement Mbaye, le poste de ministre de la Culture et du Tourisme du Sénégal, puis ministre du Tourisme et des Loisirs.
Ce soir, le public tunisien renouera donc avec celui qu’on nomme le « Roi du mbalax». Dans la lignée des grandes vedettes de la musique africaine : Miriam Makeba, Manu Dibango et Mory Kanté, l’artiste est connu mondialement pour être l’ambassadeur de la paix, l’amour de la patrie et la joie de vivre. Il offrira à son public à Carthage des airs rythmés, de la musique engagée et des titres puisés dans le répertoire sénégalais populaire pour célébrer la vie. Youssou N’dour est né le 1er octobre 1959 à Dakar au Sénégal. Fils aîné d’une famille de 9 enfants, il grandit dans le quartier de la Médina auprès de son père Elimane N’dour (ouvrier) et de sa mère Sokhna Mboup (griotte). Dès son plus jeune âge, il préfère la musique aux études, alors de guerre lasse, son père, résigné, l’inscrit à l’Institut des arts de Dakar. En 79, avec son groupe l’Etoile de Dakar, Youssou N’dour lance une nouvelle danse, le «ventilateur’’ qui fait fureur dans les clubs de la capitale sénégalaise et il devient, dès cet instant, le nouvel ambassadeur incontestable de la musique sénégalaise. A 24 ans, Youssou part à la conquête de l’Europe. A Paris, il fait la première partie de Jacques Higelin au Festival du Printemps de Bourges et pendant 1 mois à Bercy en compagnie de Mory Kanté, puis en 1987, il anime la première partie de Peter Gabriel au Madison Square Garden de New York. L’année suivante, il participe à la tournée mondiale d’Amnesty international «Human Rights now». A force de côtoyer toutes ces stars de renommée internationale, notamment Sting, Peter Gabriel, Paul Simon ou Tracy Chapman, «Le Petit Prince de Dakar» accède à la cour des grands et devient, après cette aventure, une vedette planétaire. Son tube mondial «7 Seconds», avec Neneh Cherry, assoit sa réputation internationale.