Accueil A la une La rage en Tunisie : Le gouvernement intensifie la prévention face à une menace mortelle

La rage en Tunisie : Le gouvernement intensifie la prévention face à une menace mortelle

 

Les ministères de la Santé, de l’Intérieur, de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche ont appelé, dans un communiqué conjoint sur la lutte contre la rage, les citoyens à adhérer à un certain nombre de mesures préventives pour protéger leur santé et leur vie contre le danger de cette maladie, qui a déjà causé la mort de neuf personnes.

Les ministères ont insisté, en cas de morsure ou de griffure par un animal, qu’il soit vacciné ou non, sur la nécessité de nettoyer soigneusement la plaie à l’eau et au savon pendant 15 minutes, puis de se rendre directement au centre de santé publique le plus proche pour recevoir un traitement préventif à base de vaccins et de sérums.

Ils ont précisé que la principale cause de décès humains dus à la rage est l’exposition à l’attaque d’un animal, généralement non vacciné, sans recevoir de traitement préventif, en ne le recevant pas à temps ou en l’interrompant.

Le communiqué insiste sur la vaccination obligatoire des chiens et des chats.

Il est rappelé qu’une campagne nationale de vaccination des chiens et des chats est organisée chaque année par les vétérinaires publics dans tout le pays.

Le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche dispose à cet effet de 190 centres de vaccination gratuits tout au long de l’année.

Les ministères ont appelé à placer l’animal mordeur ou griffeur sous surveillance vétérinaire dans les 24 heures suivant l’attaque et pendant 15 jours, tout en évitant de le tuer pendant cette période.

Ils ont exhorté toutes les structures et autorités concernées à intensifier leurs efforts selon leurs spécialisations respectives pour protéger la vie humaine et animale contre ce fléau.

Ils ont également appelé à informer les services vétérinaires régionaux des départements de production animale des délégations régionales au développement agricole de toute mort suspecte ou de tout changement soudain dans le comportement de l’animal.

Ils ont insisté sur la nécessité d’éviter tout contact avec des animaux en liberté (chiens et chats) ou d’origine inconnue, qui représentent un danger sans contrôle vétérinaire et sans les vaccinations nécessaires.

Enfin, ils ont rappelé l’importance de ne pas laisser errer les chiens dans les lieux publics sans respecter les exigences de sécurité publique telles que la muselière, la laisse et le carnet de vaccination.

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