Le secrétaire général adjoint de la Fédération générale de l’enseignement de base, Ikbel Azzabi, a déclaré que la commission administrative sectorielle, qui a tenu ses assises samedi 17 août au siège central de l’UGTT, a décidé d’observer des sit-in régionaux qui culmineront par une journée de colère devant le ministère de tutelle ainsi qu’une grève sectorielle générale dont la date sera fixée ultérieurement.
Dans une déclaration à l’agence TAP, Azzabi a précisé que ces mouvements, prévus après la rentrée scolaire selon un calendrier qui sera déterminé par la Fédération générale de l’enseignement de base, « viennent en réponse à la politique d’atermoiement poursuivie par le ministère de l’Éducation concernant la concrétisation des revendications inscrites dans la liste professionnelle de 2022 et des procès-verbaux signés avec la Fédération générale de l’enseignement de base. »
La Fédération générale de l’enseignement de base prévoit de publier lundi prochain la liste professionnelle émanant de la commission administrative sectorielle de l’enseignement de base, portant sur l’amélioration des conditions matérielles et professionnelles des enseignants.
La proclamation de ces mouvements dans le secteur de l’éducation de base fait suite à l’annonce, par la commission administrative sectorielle pour l’Éducation du 12 août, d’un certain nombre de mouvements de protestation dans les commissariats régionaux, ainsi que l’organisation d’un rassemblement devant le ministère de l’Éducation et l’observation d’une grève générale sectorielle à venir.
Le ministère de l’Éducation a publié ces derniers jours sur sa page officielle un communiqué annonçant l’interdiction de mener toute manifestation au siège des commissariats régionaux de l’éducation, « qui menacerait le bon fonctionnement de l’établissement public et perturberait la rentrée scolaire ».
Il a également promis de tenir des séances de négociation pour résoudre les problèmes et appliquer les points figurant dans le procès-verbal de l’accord avec les syndicats.