«Aicha» de Mehdi M. Barsaoui remporte le prix du meilleur film méditerranéen à la Mostra de Venise : Bravo et bon vent !

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Octroyé par la prestigieuse académie des beaux-arts de Venise, il s’agit là du premier prix que Mehdi M. Barsaoui reçoit à Venise et sa deuxième participation au festival, la première en 2019 avec son premier long métrage «Un fils» qui a notamment valu à l’acteur français, Sami Bouajila, un prix d’interprétation.

Retenu dans la section Orizzonti de la compétition officielle de la 81e Mostra de Venise qui s’est déroulée du 28 août au 7 septembre 2024, «Aicha», le nouveau long métrage de Mehdi M. Barsaoui, a remporté le prix du meilleur film méditerranéen, toutes sections confondues.

Octroyé par la prestigieuse académie des beaux-arts de Venise, il s’agit là du premier prix que Mehdi M. Barsaoui reçoit à Venise et sa deuxième participation au festival, la première s’étant faite en 2019 avec son premier long métrage «Un fils» qui a notamment valu à l’acteur français, Sami Bouajila, un prix d’interprétation.

La section Orizzonti de ce fameux festival italien est dédiée aux films représentant les dernières tendances esthétiques et expressives, avec une attention particulière aux premiers films, aux jeunes talents, aux longs-métrages indépendants et au cinéma moins connu.

Présidé par la réalisatrice et scénariste américaine Debra Granik, le jury international de la section Orizzonti comprenait également l’écrivain, réalisateur et producteur iranien Ali Asgari, le réalisateur et scénariste syrien Soudade Kaadan, le réalisateur, scénariste et producteur grec Christos Nikos Nikou, l’actrice et réalisatrice suédoise Tuva Novotny, le cinéaste hongrois Gábor Reisz, la scénariste et réalisatrice italienne Valia Santella.

Cette participation vénitienne du film de Mehdi M. Barsaoui fut marquée par un honorable geste de soutien à la Palestine de la part de l’équipe présente — entre autres réalisateurs et producteurs, les acteurs Nidhal Saadi, Fatma Sfar, Hela Ayed et Yasmine Dimassi — qui a arboré lors de la première mondiale du film une grande banderole où l’on pouvait lire «Stop the genocide». «Aicha», qui est produit par Marc Irmer pour la société parisienne Dolce Vita Films et par Habib Attia (Cinétéléfilms), et dont Barsaoui signe la réalisation et le scénario, est centré sur Aya (campée par Fatma Sfar) qui est coincée dans une vie morne et sans perspective à Tozeur, au sud de la Tunisie. Seule survivante d’un accident, elle décide de disparaître pour se réinventer une nouvelle vie à Tunis. Mais sa nouvelle identité est compromise lorsqu’elle devient le principal témoin d’une bavure policière.

Le tournage s’est fait entre Tozeur et Tunis et la direction de la photographie a été assurée par le Français Antoine Héberlé (nominé au Lumière 2017 de l’Image pour «Une vie» et prix Vulcain à Cannes en 2013 pour «Grigris»). Après Venise, «Aicha» fera sa première anglaise au très prestigieux BFI London Film Festival qui se tiendra du 9 au 20 octobre 2024 à Londres.

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