Premier anniversaire de l’inscription de Djerba sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO : Quels rôles des municipalités et du secteur privé dans la valorisation du patrimoine ?

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Une réunion technique se tiendra aujourd’hui, lundi, pour examiner les modalités d’exécution des différentes activités et composantes de ce projet, a souligné Karim Hedhili, responsable du programme culture au bureau de l’Unesco, à Rabat.

Les journées du patrimoine mondial de Djerba, organisées durant trois jours, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de l’inscription de Djerba sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco ont pris fin samedi soir.

A la clôture de cette manifestation organisée conjointement par l’Association de sauvegarde de l’Ile de Djerba et le collectif de jeunesse Zamita, les participants ont annoncé le démarrage du projet de participation des acteurs locaux à la protection du patrimoine mondial de Djerba.

Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une initiative privée mise en place, après la signature d’une convention entre l’organisation de l’Unesco et la fondation caritative Besrour en juin 2024, en vue d’élaborer un plan d’action commun pour la sauvegarde du patrimoine qui devra s’étendre jusqu’au mois de décembre 2025.

Une réunion technique se tiendra aujourd’hui, lundi, pour examiner les modalités d’exécution des différentes activités et composantes de ce projet, a souligné Karim Hedhili, responsable du programme culture au bureau de l’Unesco, à Rabat. Il a indiqué dans une déclaration que ce projet pilote, réalisé avec le soutien de l’Unesco, est le premier du genre et sera généralisé dans d’autres pays, compte tenu de l’importance de la contribution du secteur privé aux initiatives visant à promouvoir le patrimoine.

«Les jeunes des établissements scolaires prendront part à cette initiative par l’organisation de concours et la remise de prix au profit des lauréats qui ont contribué à la sauvegarde du patrimoine de Djerba, et ce, en coordination avec l’Institut du patrimoine», a-t-il affirmé.

Hedhili a précisé que la Tunisie s’est dotée d’un cadre législatif et institutionnel important en matière de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine, «néanmoins la mise en œuvre des législations constitue un défi à relever», selon ses propos.

Il a appelé à la nécessité de renforcer la coordination au niveau central et local, soulignant le rôle des municipalités et du secteur privé à Djerba dans la sauvegarde du patrimoine.

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