Les Bardolais affirment leurs idées, alors que l’Etoile tourne encore au ralenti.
ESS : Ali Jemal, Slah Ghedamsi, Houssem Ben Ali (Ghofrane Nawali), Nassim Hnid, Houssem Dagdoug (Cherif Camara), Mokhles Chouchene, Walid Karoui (Yassine Chamakhi), Oussema Abid, Mohamed Kanté, Raki Aouani (Nizar Smichi), Firas Chawat (Adem Ouertani).
ST : Sami Helal, Hedi Khalfa, Marouane Sahraoui, Adam Arous, Nidhal Laifi, Mugisha Bonheur, Amath Ndaw (Rayan Smaali), Yusuf Touré, Youssef Saafi, Sadok Kadida (Nacef Atoui), Bilel Mejri.
Après avoir battu le CAB, et antérieurement accroché l’EST, le ST de Maher Kanzari s’est déplacé hier à l’Olimpico avec le sentiment que le meilleur était à venir. Pas évident cependant face à une Etoile redevable, suite à sa dernière parité face à l’ASS, sans oublier que l’ESS de Hamadi Daou avait déjà perdu à deux reprises, rongeant jusque-là son frein au classement. Sans omettre de signaler que côté stadiste, Klousseh Agbozo, Ghazi Ayadi, Sajed Ferchichi, Skander Chihi et Ousmane Ouattara ont dû déclarer forfait pour blessures diverses, alors que Youssouf Oumarou et Zied Berrima ont à leur tour manqué ce choc, étant suspendus. Après le coup d’envoi donné par l’arbitre Khaled Gouider, les deux équipes se jaugent et s’observent mais le round d’observation ne va pas durer longtemps. Dix minutes de jeu, le Stade se montre plus entreprenant en mettant le pied sur le ballon via une circulation fluide du cuir. Amath Ndao est au four et au moulin, Touré se montre intraitable à la négociation de la seconde balle alors que les Etoilés n’ont pas encore pris la pleine mesure de leur vis-à-vis. Vers le quart d’heure de jeu, Touré débloque le score d’un tir croisé à ras de terre suite à une passe en retrait de Bilel Mejri. A partir de là, le ST gère, l’ESS accuse le coup, mais aurait pu égaliser vers la demi-heure de jeu, si tour à tour, Walid Karoui et le transfuge Marsois Nizar Smichi s’y étaient employés avec davantage de conviction. Il faut dire aussi que l’ESS a joué d’entrée de malchance, avec les blessures de Houssem Ben Ali et Houssem Dagdoug, sans pour autant diminuer le mérite d’un Stade Tunisien qui a pris progressivement l’ascendant, en première mi-temps, parvenant au bon moment à le matérialiser au tableau d’affichage. Par la suite, en seconde période, Oussama Abid et consorts ont beau pousser et confisquer le ballon, sans apporter le danger dans le camp bardolais, à l’exception de cette occasion nette pour Kanté déviée par Sami Helal. Le dernier quart de jeu est à l’image du sursaut étoilé avec un bloc avancé des locaux et un Stade qui résiste et qui surtout ne craque pas, tels Touré, Sahraoui et le Rwandais Mugisha Bonheur qui apportent toute leur détermination à repousser les rushs de l’ESS. Et le Stade ne se contente pas de défendre, mais déroule aussi, avec cette séquence de 12 passes successives à 13 minutes de la fin. Ce qui dénote forcément une certaine maî trise et d’un fond de jeu qui ne trompe pas. En fin de match, Saafi avait la balle du K-O. au bout des pieds et aurait donc pu alourdir la note. Mais on en restera là. Sans entrer dans le détail, le Stade Tunisien affirme davantage ses idées à chacune de ses sorties alors que l’Etoile tourne encore au ralenti.