«Le corps occidental résiste à l’anéantissement au sens figuré face aux technologies et à leurs inventions, tandis que le corps arabe résiste à son anéantissement au sens propre. Sa responsabilité s’accumule dans la construction de son propre récit grâce à sa conscience de soi et à son identité et à la défense de son droit d’exister en mettant en avant la spécificité de ce corps vis-à-vis de sa conscience».
«Le Théâtre du génocide», qui aborde à la fois l’Histoire collective et le drame individuel, est une orientation du théâtre apparu en Occident à la deuxième moitié du XXe siècle. On y a adapté des œuvres fondatrices, autres autres celles de Primo Levi (qui, rappelons-le, a connu le camp Auschwitz-Monowitz), du pianiste polonais Wladyslaw Szpilman (rendu célèbre pour son récit autobiographique de sa survie pendant le Seconde Guerre mondiale, «Le Pianiste») et de l’écrivain hongrois Imre Kertesz, également survivant des camps de concentration. Il y a eu aussi le recours à l’opéra par Eugène Ionesco pour représenter Auschwitz. On peut citer aussi le théâtre documentaire du dramaturge allemand Peter Weiss qui répond à l’exigence de vérité et sous-tend toute tentative pour révéler et interroger l’événement.
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