Le prochain championnat d’Afrique aura lieu en Tunisie, de quoi motiver le sept national féminin.
La Fédération tunisienne de handball a été chargée d’organiser le prochain championnat d’Afrique féminin en 2026. Enfin une bonne chose d’acquise pour la petite sphère qui a bien besoin de revenir à ses fondamentaux. Les différentes disciplines sportives tunisiennes raflaient presque toutes les compétitions et nos représentants filles et garçons étaient constamment sur le qui-vive. C’est une bonne chose, car, en fin de compte, on n’organise pas seulement pour remporter un titre, ce serait l’idéal il est vrai, mais aussi pour «monter» une équipe. Dans deux ans que deviendraient ces filles qui ont quand même, et après un démarrage catastrophique, enlevé le bronze?
Tournois de valeur
Nul ne peut présager de l’avenir. Sans objectifs, aspirées par le train habituel, quelques-unes décrocheront. D’autres iront jouer à l’étranger et c’est tant mieux, mais la fixation sur un objectif est la meilleure façon de les motiver.
Une préparation qui se respecte cela signifie des tournois de valeur et des entraînements sérieux, surtout que le handball est de plus en plus physique.
Il n’en demeure pas moins que notre compétition nationale demeure assez réduite au point de vue rythme et niveau. Cela suppose et confirme que le programme à mettre en place est totalement différent de ce qu’on faisait jusque-là.
Dans cette optique, seuls les sports individuels et de combat osent organiser. Ils ont des champions que l’on considère parmi les meilleurs et des appuis précieux au niveau des fédérations internationales.
Cette recherche de l’objectif pousse nos champions au dépassement et incite les seconds, les jeunes, à se surpasser pour avoir leur place au soleil.
Bien entendu, reste le coût et les répercussions financières. En ramenant des noms et des athlètes de renom, le public suit. De toutes les façons, nous devons revenir à cette bonne habitude qui consistait à ramener les coupes et championnats continentaux entre nos murs. Notre fébrilité a permis aux Egyptiens de tout rafler.