Selon des données officielles, la Tunisie, dont la récolte de 2023-2024 est estimée à 180.000 t, compte plus de 100 millions d’oliviers et 75 % de ces oliveraies sont productives. Elle compte également 1.750 huileries, 15 unités de raffinage et 35 unités de transformation et de conditionnement, les Tunisiens consomment environ 20% de la production d’huile d’olive. Quelles sont donc les difficultés auxquelles est confrontée l’industrie oléicole du pays, source vitale pour la stabilité économique et manne de devises étrangères.
La Tunisie, l’un des cinq premiers producteurs mondiaux d’huile d’olive, se trouve à un tournant décisif. L’industrie oléicole du pays, source vitale pour la stabilité économique et manne de devises étrangères, est confrontée à des défis qui pourraient impacter son avenir. Avec l’essor de l’agriculture hyper-intensive utilisant des variétés d’olives et des méthodes espagnoles et grecques, la Tunisie a vu ses niveaux de production et les profits des grands investisseurs augmenter. Toutefois, ce nouveau succès se heurte à plusieurs obstacles.
Alors que l’industrie s’oriente vers la mécanisation, la durabilité à long terme du secteur de l’huile d’olive en Tunisie, ainsi que le bien-être des communautés locales, le climat unique et l’écologie du pays semblent être en jeu.
Lire l’intégralité de l’article dans notre version papier du 14 décembre 2024