L’histoire se passe dans un village reculé du pays (entre mer et terre) où deux fermiers, Aïcha, une mère de famille douée de rêves prophétiques, et son mari, Brahim, sont dévastés par le départ inexpliqué de leurs deux fils aînés en guerre en Syrie. Après le retour de l’un d’eux en compagnie d’une mystérieuse fiancée voilée et muette (Reem), les parents décident de taire ce retour à leur communauté.
En course dans la compétition officielle des JCC, parmi 14 autres longs métrages de fiction arabes et africains, le film «Mé el Aïn» (titre en anglais «Who Do I Belong To» et en français «Là d’où l’on vient»), de Meryam Joobeur, a été projeté le 16 décembre au Théâtre de l’opéra de Tunis. Bien avant, les journalistes ont eu droit à une projection de presse à 11h30 qui a été malheureusement un peu perturbée par des intrusions et autres va et vient injstifiés. Cela étant, l’on a pu tout de même découvrir et apprécier cette pépite qui nous a séduits, surtout au niveau formel et stylistique. La forme, Meryam Joobeur l’a enrobée de réalisme magique, rejoignant cette tendance de plus en plus perçue dans notre actuel cinéma où des récits politiques ou portraits de société sont composés en faisant appel au cinéma de genre.
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