Les “Jaune et Noir” auront à cœur de se racheter par une victoire à Gabès pour montrer que la défaite contre l’ESS n’était qu’un accident de parcours à oublier.
On ne change pas une équipe qui gagne. Ce principe simple comme bonjour, en football, l’entraîneur Mohamed Ali Mâalej l’a, contre l’ESS, oublié et chèrement payé. En laissant sur le banc les deux artisans du succès de Bizerte, à savoir les deux poumons de son compartiment offensif ( les deux Ayoub: Mcharek et Châabane ) et le jeune pilier de l’axe central de sa défense, Iyed Touis, l’entraîneur de l’USBG a dérogé à son habitude de ne faire confiance qu’aux joueurs méritants et les plus en forme du moment. La défaite par 3 buts à 1 contre les Etoilés a été une vraie correction pour lui et une bonne leçon à retenir. Le match d’aujourd’hui contre l’ASG sera donc placé sous le seul signe d’une réhabilitation obligatoire et de la nécessité de convoiter les trois points du rachat. «Un match sans, ça arrive et ce n’est pas la fin du monde.”, affirme l’entraîneur adjoint, Nizar Sansa, dans une tentative de minimiser l’ampleur des dégâts. “Je comprends la réaction des fans déçus par la prestation des joueurs. Et ça nous met sous forte pression pour faire beaucoup mieux à Gabès et essayer de rentrer avec un succès qui tempèrera leur colère. Nous devons répondre à leurs attentes et renouer avec les bonnes performances».
Un jeu tourné vers l’attaque
La partie livrée face au CAB, couronnée par une précieuse victoire, sera donc la partie référence pour la non moins dure bataille qui attend cet après-midi l’USBG avec la Zliza de Gabès. Avec des correctifs qui seront apportés à la charnière centrale surtout où Iyed Touis refera son apparition après avoir été éclipsé par le retour à la compétition de Aymen Mahmoud qui n’a pas formé avec Ghazi Abderrazak le bon tandem escompté. Les changements toucheront le compartiment offensif avec la paire Ayoub Mcharek-Ayoub Châabane d’entrée comme pions-clés d’un jeu tourné vers l’attaque même en terre adverse. Un renfort de poids pour les deux fers de lance, Houssem Habbassi et Nassim Sioud. Mais au-delà de la composition de l’équipe, c’est le système de jeu et le duel tactique très serré entre Chiheb Ellili, d’un côté, et Mohamed Ali Mâalej, de l’autre, qui décideront, à coup sûr, du sort d’un match que les deux équipes ont intérêt à remporter pour faire oublier leur dernier déboire et se relancer.