Ce n’est pas toujours intéressant ce que nous lisons de temps à autre dans ces critiques ou appréciations que l’on publie sur les réseaux sociaux. Certaines frisent l’insolence et le mauvais goût. Et nous sommes pourtant parfois obligés de les parcourir, à la recherche de la « vérité », à chaque fois que l’ambiance s’échauffe pour une raison ou une autre.
Ce qui fait quand même l’unanimité, c’est bien le niveau de notre championnat qui, cette saison, est nettement meilleur que ceux que nous avons vécus ces dernières années. Il y a moins de manipulations et surtout moins d’interventionnisme.
Cela est sans doute dû en partie au départ de ceux qui parlaient bien plus qu’ils n’agissaient, auréolés d’un passé qu’ils n’ont pas su préserver par arrogance ou forfanterie. Indépendamment de cela, nous avons relevé l’arrivée d’un certain nombre de joueurs de qualité qui ont contribué largement et assurément à ce regain de moyens des clubs, auxquels ils ont adhéré. L’arrivée ou le retour de quelques entraîneurs formateurs a été également un motif de satisfaction.
Ces éléments de valeur n’ont pas encore terminé la saison et voilà que les propositions se multiplient pour les « acquérir ». Ne citons pas les noms pour éviter de brouiller les cartes des clubs qui ont découvert, ou mis en valeur ces éléments qui ont fait confiance à la compétition tunisienne pour espérer briller et conquérir un contrat qui les mettrait sur orbite.
Que le championnat tunisien redevienne une plate-forme de lancement, cela ne peut être que positif. Les deux parties engagées ou intéressées dans cette plus-value y trouveront leur compte.
Les grands clubs de par le monde sont toujours à l’affût de ces bonnes affaires et leurs recruteurs accordent de plus en plus attention aux jeunes qui promettent. Ils préfèrent les acquérir au moindre coût, consolider leurs acquis et qualités pour les utiliser ou les revendre surtout aux pays du Golfe qui sont toujours preneurs, le football étant la seule distraction dans ces pays.
D’autres, et pour les éléments exceptionnels, les naturalisent et leur ouvrent la porte pour porter leurs couleurs. Cela ne les empêche pas de les harceler une fois leurs carrières terminées.
Que la compétition tunisienne redevienne la direction à prendre pour se mettre en valeur, c’est bon signe. C’est grâce au retour en force de deux ou trois équipes qui ont équilibré la compétition.