Malgré un contexte économique difficile, les Tunisiens ne renoncent pas aux festivités du nouvel an. Lotfi Riahi, président de l’Organisation tunisienne pour informer le consommateur, a souligné que ces célébrations restent une priorité pour beaucoup.
Mais les célébrations du nouvel an varient largement en fonction des ressources de chacun. “Certains privilégient des séjours dans des hôtels ou des dîner-spectacles, tandis que d’autres préfèrent des festivités plus modestes à domicile, à la mesure de leur pouvoir d’achat”, a-t-il expliqué, lors de son passage sur les ondes d’une radio privée.
En ce qui concerne les budgets alloués à ces célébrations, Lotfi Riahi a précisé qu’il n’y a pas de règle stricte. “Certains choisissent de ne pas célébrer, même s’ils en ont les moyens, tandis que d’autres, malgré des revenus modestes, font des sacrifices financiers pour profiter de cette occasion festive”, a-t-il déclaré.
Il a estimé que de nombreux ménages prévoient un budget compris entre 150 et 200 dinars, voire plus. “Bien que la hausse des prix limite les possibilités, beaucoup de familles adaptent leurs dépenses pour créer des moments de joie et de convivialité”, a-t-il ajouté.
En effet, ces dépenses représentent une volonté collective de maintenir les traditions, tout en adaptant les pratiques aux réalités économiques. Pour certains, les festivités du nouvel an sont une occasion de se retrouver en famille ou entre amis, même avec des moyens limités. Cette résilience témoigne de l’importance accordée à ces moments symboliques.
Lotfi Riahi a appelé les autorités et les acteurs économiques à favoriser des solutions permettant à tous les Tunisiens de participer à ces célébrations. Parmi les pistes évoquées figurent des offres promotionnelles pour les familles et des initiatives communautaires visant à alléger le coût des festivités.