Le Président Kaïs Saïed ne se lassera jamais de le répéter, dans chacun de ses discours et aussi à chacune de ses rencontres avec le Chef du gouvernement, les ministres ou lors de ses visites dans les régions: «La Tunisie mène actuellement une bataille de libération et elle a décidé de sa propre volonté de miser sur ses propres moyens».
Jeudi 26 décembre 2024, en présidant, au Palais de Carthage, la réunion du Conseil des ministres, consacrée à l’examen d’une série de projets de loi et de décret, dont en premier lieu la très attendue révision du Code du travail dans le sens de la suppression définitive du système de la sous-traitance dans le secteur public et la fonction publique, le Chef de l’Etat est revenu sur les défis que la Tunisie est appelée à affronter dans les mois à venir, eu égard aux mutations que connaît le monde aujourd’hui.
Et pour le Président de la République, relever ces innombrables défis avec succès est largement à la portée des Tunisiens à l’unique condition qu’ils s’arment «d’une unité nationale compacte à même de déjouer les vaines et désespérées tentatives visant à déstabiliser le pays».
Le message est on ne peut plus transparent, clair et concis: les Tunisiens, grâce à leur haut sens du patriotisme et à leur conscience de la responsabilité qu’ils ont l’obligation d’assumer en ces moments difficiles savent quelle voie emprunter et quelle approche de gestion des affaires de leur pays adopter afin de réunir les conditions qui feront que «l’année 2025 sera couronnée de succès et que la Tunisie pourra réussir à gagner les paris et à relever les défis», comme l’a bien souligné le Président dans son allocution d’ouverture de la réunion du Conseil des ministres.
Les paris à gagner et les défis à relever sont, faut-il le rappeler, en parfaite symbiose avec les objectifs fondamentaux contenus dans le programme présidentiel sur la base duquel le Chef de l’Etat a été réélu le 6 octobre 2024 pour un nouveau mandat à la tête de l’Etat.
Les objectifs cités sont le gain de la guerre anticorruption, la consécration du droit fondamental de tout Tunisien à la dignité et l’affirmation de la souveraineté de la Tunisie et de son droit incontestable à l’indépendance de sa décision nationale.
En mettant l’accent sur l’impératif de la concrétisation de ces objectifs, à l’orée de la nouvelle année administrative 2025, le Chef de l’Etat réitère son attachement et sa fidélité constante aux composantes de la nouvelle philosophie de développement suivie depuis que le processus du 25 juillet 2021 est enclenché.