Le président de la Chambre nationale des marchands de volailles et de viandes blanches relevant de l’Utica, Brahim Nefzaoui, a annoncé que les prix de la viande de volaille sont actuellement accessibles à tous et devraient enregistrer une baisse après les fêtes de fin d’année.
Lors de son intervention sur une radio privée ce lundi, il a expliqué cette situation par le coût modéré du poulet vivant, estimé à 4,150 dinars, incluant son alimentation et les charges associées, alors qu’il est vendu aux consommateurs à 8,5 dinars. Une diminution à 7,5 dinars est envisagée pour 2025, en fonction des négociations à venir avec le ministère concerné.
« Une réunion avec le ministère du Commerce est prévue en janvier prochain pour discuter des enjeux du secteur et protéger son organisation contre toute marginalisation », a-t-il précisé.
Critiquant les fluctuations des prix, Nafzaoui a jugé inacceptable qu’un lot de quatre œufs atteigne 1,4 dinar, alors que le prix minimum devrait être fixé à 1,2 dinar. Ces variations, selon lui, sont liées aux hausses et baisses des coûts de production.
Il a également souligné que l’UTICA compte 18 chambres, mais seules celles des viandes blanches et rouges demeurent véritablement actives, tout en saluant leurs efforts.
Quant à l’approvisionnement, il a affirmé que « la viande de volaille est disponible en quantité suffisante et que la demande reste normale ». Il a ajouté que « la consommation de poulet n’est plus uniquement saisonnière, mais s’est généralisée à l’ensemble de l’année ».
Concernant les récentes importations de viande blanche, Nafzaoui a précisé qu’elles concernent principalement le secteur touristique, sans impact direct sur le consommateur tunisien.
Finalement, il a exprimé l’espoir que l’année 2025 marque un tournant positif pour les consommateurs et les détaillants, qu’il considère comme les principaux touchés par les difficultés actuelles.
Mohamed Atef Jabrallah