Accueil A la une 2024, Année de l’élection présidentielle: Un tournant décisif dans la Tunisie nouvelle

2024, Année de l’élection présidentielle: Un tournant décisif dans la Tunisie nouvelle

L’année 2024, qui touche à sa fin, aura été celle d’un tournant civilisationnel décisif dans l’histoire de la Tunisie marqué essentiellement par la réélection du Président Kaïs Saïed pour un nouveau mandat présidentiel

La Presse — Il est de tradition de dresser, à l’occasion de la fin de chaque année administrative, un bilan plus ou moins complet des événements politiques, sociaux culturels et économiques les plus marquants qui ont jalonné l’année qui vient de s’écouler.

Ainsi, pour ce qui est de l’année 2024 qui vit ses derniers jours, voire ses dernières heures, l’on se demande quels ont été les faits saillants de la vie politique nationale ?

La réponse est on ne peut plus claire et précise. Les analystes politiques, les commentateurs et les politologues, qu’ils soient tunisiens ou étrangers, qu’ils soient opposés au processus du 25 juillet 2021 ou qu’ils le soutiennent totalement ou en déclarant y adhérer tout en se préservant le droit de critiquer les erreurs ou les dysfonctionnements qui pourraient subvenir çà et là, sont unanimes à reconnaître que l’élection présidentielle intervenue le dimanche 6 octobre 2024 et ayant abouti à la réélection (au premier tour) du Président Kaïs Saïed à un nouveau mandat présidentiel constitue l’événement politique n°1 de l’année 2024.

Un événement que l’on attendait avec impatience dans une ambiance empreinte de confiance et d’optimisme exprimés par les forces ayant soutenu le processus du 25 juillet dès le premier jour de son déclenchement en 2021 et ayant participé activement à la concrétisation des principales étapes de la feuille de route annoncée par le Président de la République, en particulier la promulgation d’une nouvelle Constitution suite à un référendum populaire organisé dans les délais annoncés et aussi l’élection de la nouvelle Assemblée des représentants du peuple (ARP) sur la base d’un nouveau mode de scrutin fondé sur les candidatures à titre personnel, mettant fin au système des listes partisanes.

L’ARP élue, en  application des procédures contenues dans la Constitution du 25 juillet 2022, s’est posée la question de l’organisation de l’élection présidentielle conformément à ce que prévoit la Constitution qui énonce expressément que la présidentielle se tient trois mois avant l’expiration du mandat présidentiel en cours, ce qui revient à dire que c’est en octobre 2024 que les Tunisiens et les Tunisiennes devaient être invités à choisir leur futur chef de l’Etat pour le mandat 2024-2029, dans la mesure où le mandat précédent a débuté en octobre 2019 pour s’achever en octobre 2024.

L’Instance supérieure indépendante des élections (Isie), en charge des différentes échéances électorales depuis la révolution du 17 septembre — 14 janvier 2011 (ANC, législatives, présidentielles de 2014 et de 2019, conseils municipaux de mai 2018, conseils locaux et régionaux et Conseil national des régions et des districts), a réussi à réunir les conditions requises pour que l’élection présidentielle du 6 octobre 2024 se déroule conformément aux dispositions contenues dans le Code électoral de 2014, amendé dans certains de ses articles comme pour le parrainage des candidatures, le financement de la campagne électorale, les dispositions relatives au dépôt des candidatures et aux conditions d’opposition des décisions de l’Isie et enfin à la proclamation des résultats définitifs de l’élection présidentielle.

La victoire éclatante réalisée par le président-candidat Kaïs Saïed au premier tour, avec 90,60% des voix des votants, face aux deux autres candidats Zouheir Maghzaoui, secrétaire général  du Mouvement Achaâb, et Ayachi Zammel, candidat, président du mouvement Azimoune (déterminés), classés respectivement deuxième et troisième avec moins de 7% pour Maghzaoui et moins de 2% pour Zammel, a sonné le démarrage d’une nouvelle étape dans le parcours politique de la Tunisie post- «décennie noire», celle des dix ans qui ont vu le pays crouler sous la domination directe et indirecte, de fin 2011 jusqu’au 25 juillet 2021, du mouvement islamiste Ennahdha.

Aujourd’hui et avec la réélection du Président Kaïs Saïed pour un nouveau mandat présidentiel de cinq ans au Palais de Carthage, les Tunisiens, confiants et optimistes pour leur avenir, considèrent que l’heure a sonné pour que toutes les entraves bloquant la concrétisation de leurs légitimes ambitions à la dignité, à la liberté et à la souveraineté soient levées définitivement.

A l’aube de la nouvelle année administrative 2025, les Tunisiens sont édifiés sur les défis qu’ils sont appelés à relever avec succès, dans une ambiance d’unité nationale. Et ces défis s’appellent, comme l’a souligné, jeudi dernier le Chef de l’Etat, le gain de la bataille anticorruption, la consécration du droit absolu de tous à la dignité et l’affirmation de l’indépendance de la décision nationale.

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