Accueil Sport Le CSS a essuyé son cinquième revers d’affilée: On touche le fond !

Le CSS a essuyé son cinquième revers d’affilée: On touche le fond !

Le déclic tant espéré n’a pas eu lieu.   

La Presse — Le CSS a été, dimanche, à deux doigts de mettre fin à sa série noire de 4 défaites successives ( 2 en Coupe de la CAF et deux en championnat). Ça aurait pu être une très bonne affaire dans cette période de crise de résultats et ça aurait pu augurer de lendemains meilleurs. Car un match nul contre l’Espérance aurait eu un bon impact sur la suite du parcours en championnat et rehaussé le moral de la bande des Noir et Blanc avant le match contre Simba Sports Club le 5 janvier. Les Sfaxiens étaient à 4 minutes, sans compter le temps additionnel, pour avoir cette petite bouffée d’oxygène et pousser un petit soupir de délivrance. Mais contre des « Sang et Or » dans l’obligation de gagner pour rester dans le quatuor de tête et aux trousses de l’USM, du CA et du ST, on ne peut être soulagé qu’après le dernier coup de sifflet de l’arbitre. Car, comme nous l’avons bien souligné avant cette rencontre, «l’un des grands points forts des «Sang et Or» est leur habileté à profiter pleinement des erreurs de leurs adversaires». Une action, qui partait d’une bourde de Laâyouni qui a mal passé le ballon, a été ponctuée par un but qui vaut son pesant d’or. Un mauvais contrôle du ballon, qui aurait pu être facilement dégagé loin, donne une occasion inespérée, un «cadeau» à Koussay Mâacha qui prolonge instantanément sur Youssef Belaïli bien démarqué sur la droite. Le prodige «sang et or» efface de façon magistrale son vis-à-vis à l’entrée de la surface et sert Abdramane Konaté qui n’a qu’à reprendre d’une jolie frappe croisée dans les buts d’Aymen Dahmen. Une erreur monumentale de Laâyouni payée cash et la fin d’une illusion de pouvoir s’en sortir avec un nul qui aurait été synonyme de victoire morale.

Plan de jeu défaillant en fin de rencontre 

Olivier Perrin, entraîneur intérimaire jusqu’au choix du successeur d’Alexandre Santos (selon le porte-parole du club Jawhar Laâdhar, le choix se fera dans les prochains jours), a réussi à faire le plus difficile: remédier aux lacunes du bloc défensif en retournant à une défense à trois (Laâyouni, Kouamé, Nasraoui) avec deux latéraux bien étirés sur les deux couloirs pour bloquer les issues et avec des consignes de se consacrer plus au boulot défensif. Avec le blocage de la relance du jeu aussi à partir du milieu de terrain en neutralisant par un marquage individuel les trois rampes de lancement Roger Aholou, Zakaria El Ayeb et Houssem Tka. Un plan de jeu qui a réussi à gripper la machine des «Sang et Or» durant toute la première mi-temps et une bonne partie de la seconde  avant les changements opérés dans le système de jeu et au niveau des joueurs par Laurentiu Reghecampf. Le CSS a eu même l’avantage au niveau de la possession du ballon et du nombre d’opportunités de marquer comme les deux tirs pas bien cadrés de Mohamed Dhaoui, l’occasion en or gâchée par une frappe très molle de Baraket Lahmidi bien stoppée par Memmich et ce ballon de la tête de Laâyouni sur corner qui a manqué de très peu de faire mouche. Si contre le ST, le CSS a pris deux buts coup sûr coup dans la demi-heure de jeu, il a pu tenir pendant plus de 85 minutes devant l’EST. Mais si les changements et le pressing des «Sang et Or» ont fini par porter leurs fruits en fin de match, c’est aussi parce que le duo Olivier Perrin et Chadi Hammami a commis l’énorme gaffe de desserrer l’étau sur leur adversaire en faisant sortir Koffi Constant Kouamé de la charnière centrale de la défense et le trio Mohamed Dhaoui, Baraket Lahmidi et Hazem Haj Hassen qui avait constitué un premier rideau défensif avancé très efficace. Le coup de pouce que l’entraîneur Laurentiu Reghecampf a bien saisi pour jouer le tout pour le tout dans le dernier quart d’heure et finir par obtenir gain de cause.

C’est cette différence dans l’approche tactique des dernières minutes de ce classico entre le CSS et l’Espérance qui a scellé le sort de la rencontre en faveur de l’équipe la plus intelligente. Le CSS s’enlise et rien ne rassure vraiment sur une reprise d’un club fragilisé et qui s’effondre de plus en plus.

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