Encore une fois, le Chef de l’Etat souligne, en présidant, jeudi 16 janvier, la réunion du Conseil des ministres, la nécessité absolue d’éradiquer définitivement le système de la sous-traitance dans les secteurs public et privé.
L’annulation du système de la sous-traitance, dénoncé régulièrement par le Chef de l’Etat comme une forme d’esclavage moderne, est, désormais, considérée comme un point permanent inscrit à l’ordre du jour des réunions du Conseil des ministres présidés par le Président de la République, de ses rencontres régulières avec le Chef du gouvernement, le ministre des Affaires sociales, sans oublier les audiences accordées aux présidents de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et du Conseil national des régions et des districts (Cnrd).
Jeudi dernier, le Président a rappelé aux présents à la réunion du Conseil des ministres une vérité historique considérée comme une fierté nationale reconnue à sa juste valeur par l’ensemble des pays du monde entier, dont en premier lieu les nations se disant champions du respect des droits de l’homme et de la consécration de la dignité humaine.
Le Chef de l’Etat l’a clairement dit: «La Tunisie a été l’un sinon le premier pays dans le monde à avoir aboli l’esclavage».
Et ce mérite historique qui a toujours distingué notre pays dans les instances internationales et lui a valu estime et considération impose de nos jours aux Tunisiens «de rompre avec toute forme d’esclavage déguisé sous d’autres appellations qui doivent être définitivement éliminées de nos législations nationales», précise le Président.
Il va sans dire qu’il s’agit, désormais, «d’une responsabilité historique et aussi d’une mission sacrée» que tous les Tunisiens ont l’obligation d’assumer en ayant conscience qu’ils accomplissent, à la fois, un devoir sacré et qu’ils exercent l’un de leurs droits fondamentaux.
Au premier plan, se situent les responsables, quel que soit le poste de décision qu’ils occupent, qui sont exhortés «à être attentifs aux préoccupations du peuple et à œuvrer à y répondre avec un esprit militant plaçant l’intérêt supérieur de la nation au-dessus de tout autre considération».