Accueil Société Vie quotidienne : Aide-toi, le ciel t’aidera !

Vie quotidienne : Aide-toi, le ciel t’aidera !

Ceux qui… s’occupent de politique soutiennent que pour détruire un pays, il faudra s’attaquer à son système éducatif, vider de sa substance le domaine  de la santé, agir dans les secteurs qui sont en liaison directe avec le citoyen. Autrement dit, faire en sorte qu’il n’arrive plus à s’en sortir, avec le renchérissement du coût de la vie, lui faire perdre un temps précieux pour se déplacer, etc.

La Presse — Le domaine de la sécurité relève d’une autre question qui ne nous intéresse pas.

Ce qui nous intéresse à ce propos, c’est bien l’unanimité des agences internationales de notation  qui font de la Tunisie un des pays les plus sûrs au monde.

Pour ce qui concerne l’éducation, nous avons tous à l’esprit ces années de braise, où nos enfants revenaient de l’école, du collège ou du lycée les mains vides. Leurs enseignants absents ou présents, mais qui refusaient de donner cours. Ils sont en grève.

Une fois un terrain d’entente trouvé pour la reprise des cours, on fait bien la promesse de rattraper ces cours, mais en pure perte. Il est en effet extrêmement difficile de rattraper quoi que ce soit.

Par voie de conséquence, le niveau baisse, les élèves ou étudiants sont livrés à eux-mêmes. Nous avons atteint le million de gamins dans la rue. L’école pour eux n’est plus qu’un vague souvenir.

Les parents n’avaient plus qu’à se saigner aux quatre veines pour sauver leur progéniture, en rejoignant l’enseignement privé.

C’était la mort de l’enseignement public. Avec la bénédiction de ceux qui n’attendaient que cela  pour crier victoire.

Au niveau de la santé, les grèves ont également tout bloqué. Les hôpitaux tournaient au ralenti. Les médicaments manquaient, alors que les dépôts de ces hôpitaux en regorgeaient et dont les dates de péremption étaient dépassées. Allez demander à ceux qui veillaient sur cette agonie organisée, pour quelle raison n’ont-ils pas distribué les médicaments et le matériel de pointe, délaissés dans les cartons, alors que les médecins les attendaient impatiemment.

Au niveau des transports, les pannes, les retards, les rames ou les bus nez en l’air et qui bloquent la circulation ou les voies. Le matériel roulant, dans un piteux état, était devenu un outil  de torture pour les citoyens. Sous les yeux bienveillants des irresponsables des lieux.

Il fallait reprendre cette situation en main et restaurer la confiance, tout en relançant cet esprit volontariste, que l’on croyait à jamais perdu.

Des hommes et des femmes sont venus prendre le relais

Comme par miracle, on découvre des centaines de projets à l’arrêt ou « oubliés », alors que leur budget était disponible et que notre taux de chômage se situait à un niveau inacceptable.

Ces projets sont aujourd’hui devenus une priorité et les prévisions au niveau de l’emploi sont tout  ce qu’il y a de positif.

L’éducation ? Un dossier vieux de dix-sept ans de troubles, de promesses non tenues, d’accusations et d’agitation a été réglé en quelques heures. Ce qui reste en suspens n’est rien par rapport à ces milliers d’enseignantes et d’enseignants dont la situation a été régularisée. Autant de familles sauvées de la précarité.

Au niveau de la santé, nous éviterons de citer les actions entreprises (et les lieux pour éviter d’en oublier), pour redresser une situation catastrophique. Comme par miracle, les équipements sont devenus disponibles et les hôpitaux et centres de soins en reçoivent de manière régulière. Les spécialistes colmatent les insuffisances pour éviter les longs déplacements et accélérer les délais de soins.

Mieux que cela, soixante pour cent des médecins tunisiens partis à l’étranger sont prêts à revenir si les conditions de travail sont améliorées et si ce secteur redevient  un secteur de pointe.

 Les transports ? On a trouvé le moyen de renforcer le parc de bus et des rames  de métro neuves.

Une action de récupération a été engagée pour sauver ce qui peut l’être.

L’entrée prochaine en fonction de la nouvelle ligne du Réseau ferroviaire rapide est un soulagement pour les futurs usagers et riverains.

Sur le marché, rien ne manque et les légumes comme les fruits, les viandes blanches, devenues les plus privilégiées en raison de leurs prix abordables, sont en abondance. Le lait et les œufs gardent des prix qui semblent tenir le coup en dépit de la hausse de la consommation.

Nos barrages reprennent de la couleur grâce à la bonté divine qui a sauvé une situation désespérée. Et le ciel continue de voter pour ces efforts que l’on amorce de partout,  pour tirer la Tunisie de cette léthargie qui s’est emparée d’elle pour la plonger dans l’inconnu.

Aide-toi, le ciel t’aidera !

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