Le lycée Chedly Atallah (Kairouan-Sud) a vécu, le 21 janvier, un fâcheux incident ayant provoqué l’indignation du cadre éducatif et administratif de tous les lycées et collèges du gouvernorat de Kairouan. Ainsi, tous les enseignants, surveillants et surveillants généraux ont observé ce mercredi 22 janvier deux heures de grève pour protester contre la violence qui sévit dans les établissements éducatifs et pour demander de nouvelles procédures juridiques permettant de punir plus fermement les actes d’agression commis par les élèves.
Rappelons que, mardi matin, une élève a été convoquée par la surveillante générale pour l’informer du rapport d’exclusion la concernant. Hystérique, l’élève n’a pas hésité à agresser verbalement puis physiquement la surveillante générale. Voulant intervenir pour calmer les esprits, trois professeurs ont subi le même sort. D’ailleurs, l’une d’entre elles, Mme Hanène Mestiri professeur de français, doit subir aujourd’hui 22 janvier un scanner. Où va-t-on avec cette violence qui gagne du terrain partout et même dans les établissements éducatifs?
