La Tunisie, Etat et peuple, est une et indivisible. Une constante que le pouvoir, à tous les niveaux, jusqu’à la plus haute échelle de la magistrature suprême, ne cesse de réaffirmer conformément à ce que le Président de la République a promis dans le cadre de son projet en vue d’un développement durable et global.
La confirmation est venue, de nouveau, du Chef de l’Etat en personne lors de la réunion qu’il a présidée, vendredi, avec les membres du gouvernement et au cours de laquelle il a mis l’accent sur l’attachement à « l’unité de l’Etat » et à l’impératif d’observer une cohésion totale entre les différents mécanismes qui en relèvent.
D’ailleurs, dans le communiqué rendu public par la page officielle de la Présidence de la République, on lit en substance qu’il n’y a plus besoin de rappeler que l’Etat dispose d’une seule et unique politique. Une politique devant être menée comme le stipulent la propre constitution et les législations, toutes catégories confondues.
De plus, le Président Kaïs Saïed a rappelé, dans le même ordre d’idées, que chaque autorité en poste est tenue de faire preuve de responsabilité afin de concrétiser les aspirations et les attentes légitimes du peuple tunisien dans les divers domaines socioéconomiques avec l’impératif de consacrer l’unité du peuple tunisien.
Cette unité du peuple est appelée à être sauvegardée, notamment face aux tentatives menées à partir de l’étranger visant la déstabilisation du pays, d’où l’impératif de préserver l’unité de l’Etat sans nier l’importance d’une coordination efficace entre toutes les institutions dans le but évident d’atteindre l’intégration souhaitée loin de toute décentralisation à outrance.
Il est utile de rappeler que le Chef de l’Etat a tenu à assurer, à maintes reprises, que «le devoir de préserver l’unité de l’État tunisien est sacré», avant de mentionner que l’article 4 de la Constitution stipule que notre pays est «un État unitaire et qu’aucune législation passible de porter atteinte à son unité ne peut être adoptée».
D’ailleurs, la Tunisie suit, en cette période, une approche nouvelle en matière de développement et de décentralisation dans la mesure où les anciennes pratiques ont déjà prouvé leur inefficacité, ce qui exigerait, logiquement, leur révision.
Le Président de la République a ainsi tranché ce dossier en privilégiant la primauté des législations en faveur d’un Etat souverain et indépendant, englobant des rouages homogènes en vue d’une gestion saine de la chose publique.