Tout en prônant un Etat social pour répondre aux aspirations des différentes catégories du peuple tunisien, le Président de la République multiplie les mesures et les décisions en faveur de l’économie nationale dans l’objectif de satisfaire, justement, à ces attentes et améliorer les conditions et la qualité de vie des citoyens où qu’ils se trouvent.
La Presse — Or, pour promouvoir l’économie et atteindre lesdits objectifs, le Chef de l’Etat a établi les priorités dans ce sens, à savoir l’établissement d’une stratégie en vue d’une plus grande croissance afin de générer les richesses, ce qui exige, à son tour, une stimulation des investissements et un climat propice à l’entrepreneuriat.
Ainsi, dans le cadre de sa vision prospective, le Président de la République prône une diversification des sources de revenus grâce à la mise en place d’une coopération internationale dans le respect mutuel des intérêts réciproques et de la souveraineté nationale de chacune des parties.
D’ailleurs, dans ce même esprit, s’inscrit la récente visite de travail du ministre britannique des Affaires étrangères, du Commonwealth et du Développement, David Lammy, qui a eu des entretiens fructueux avec le Chef de l’Etat qui a tenu à souligner les relations bilatérales solides et bien ancrées entre notre pays et la Grande-Bretagne tout en mentionnant que le niveau de coopération mérite d’être développé davantage et mieux renforcé pour porter sur les divers domaines dont l’économie, l’investissement, le commerce, la sécurité, l’énergie, l’éducation et l’enseignement.
Et fidèle à ses constantes, le Président Kaïs Saïed a lancé un appel en faveur d’une approche novatrice et de nouveaux concepts allant de pair avec l’étape actuelle totalement différente des époques précédentes avant d’ajouter que la situation dans le monde nécessite l’émergence d’une société humaine ayant une ferme et profonde conviction en les valeurs de liberté, de justice et de dignité tout en étant persuadée qu’elle est «une et indivisible» et qu’elle doit être digne, respectée, préservée et protégée.
Dans le même ordre d’idées, le ministre britannique a invité le Chef d’État à se rendre au Royaume-Uni afin de donner une conférence à l’Université d’Oxford à Londres sur la montée en puissance de la nouvelle pensée politique humaine tant à l’intérieur des pays qu’à l’échelle mondiale.
A noter, également, que la coopération en matière de migration et de sécurité a été au cœur des discussions du ministre britannique avec le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri et au cours de laquelle le Royaume-Uni a réitéré son soutien à la Garde maritime nationale tunisienne dans ses efforts pour gérer les flux migratoires et répondre aux urgences en mer.
D’autre part, la solidité des relations tuniso-italiennes ont été mises en exergue lors de la rencontre entre le Chef du gouvernement, Kamel Maddouri et une délégation de responsables du groupe italien Calzedonia, qui ont discuté du renforcement des investissements italiens en Tunisie et d’optimiser les préparatifs pour la tenue du forum économique des hommes d’affaires italiens en Tunisie, prévu au cours de la première moitié de 2025.
Le Chef du gouvernement a saisi cette occasion pour réaffirmer la détermination de l’État tunisien d’œuvrer à instaurer un climat des affaires «transparent» et «favorable» à l’investissement, grâce à la mise en place de législations adaptées, à l’assouplissement et à la numérisation des démarches administratives, afin de mieux accompagner les investisseurs en leur épargnant les autorisations pouvant entraver la création de projets en Tunisie.
En tout état de cause, la Tunisie, sous la férule du Président Kaïs Saïed, suit un processus irréversible en vue de redynamiser la diplomatie tunisienne en intégrant une approche économique, en plus des cadres bilatéraux et multilatéraux traditionnels sans se départir, bien entendu, du principe de l’indépendance de décision et de respect de la souveraineté grâce à la préservation des constantes en faveur d’une diplomatie «plus rayonnante» dans le monde d’aujourd’hui non seulement avec une approche traditionnelle, mais aussi et surtout en se fondant sur une diplomatie économique ouverte et durable.