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Au fait du jour: Un minimum de respect

Il n’est nullement question de commenter les longues tirades par lesquelles on  s’escrime  pour expliquer les raisons qui ont incité les uns à apprécier ou à rejeter (?!) la désignation de Sami Trabelsi au poste de sélectionneur.

Nos douze millions de techniciens devraient être plus respectueux pour les convenances.

Parce que tout tient dans l’effectif qui sera à sa disposition, à sa personnalité pour ne pas se faire embobiner par le bagout des uns et des autres et surtout par les conclusions tirées lors de son premier passage en équipe nationale. Mais ce qui est désolant est bien le fait de traiter la question comme l’aurait fait un marchand de tapis. Où est le respect que nous devons à toute personne chargée d’une mission qui a une portée nationale ?

Est-il donc si facile d’endosser ce genre de responsabilités?

Le futur sélectionneur sait bien ce qui l’attend.  Il ne l’a sans doute pas fait pour gagner de l’argent. L’argent, il en gagne et de toutes les façons, cela n’est l’affaire de personne. Il n’en demeure pas moins que celui qui négocie se doit de se montrer plus discret. C’est un signe de respect envers le vis-à-vis.

Le sélectionneur que l’on a choisi n’est pas « le moins disant», c’est celui qui, en respect de bien des considérations exceptionnelles que vit le football national, n’a pas été exigeant. Cela n’a rien à voir avec cette aventure  rocambolesque dans laquelle on allait embarquer notre équipe nationale, en optant de facto avec quelqu’un qui savait qu’il tenait le bon bout de la ficelle et s’est acharné à tirer la couverture vers lui.

Il savait que la FTF voulait éviter la sentence du TAS et a tout simplement voulu en profiter au  maximum, en tant qu’étranger puisqu’il tenait, d’après les informations répandues, qu’il voulait que tout soit fait avec son passeport français ! En fin de compte, c’est une gifle pour ceux qui ont fait ce genre de calculs. Pour tout l’or du monde, on ne brade pas le prestige  national. Qu’on le sache et qu’on se le dise.

Ce premier pressenti demeure un novice, même s’il a été au service de quelques clubs européens ou du Golfe. La réalité est bien celle à laquelle il se trouvera obligé de s’adapter, une fois en contact avec le groupe. Et personne ne pourra garantir sa réussite. De toutes les manières, il ne vaut pas nos techniciens, formés dans nos écoles,  ceux qui ont conquis les connaisseurs un peu partout au Maghreb, en Afrique, dans les pays du Golfe et même ailleurs, mais qui se sont excusés en raison de la parole donnée.

Les girouettes ont encore du bon temps devant elles !

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