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La Presse — Ce n’est pas la première fois que nous évoquons avec regret les phénomènes du braquage et de la violence à Kairouan qui ont créé un climat de méfiance et d’insécurité chez les citoyens. Beaucoup mettent en cause une certaine impunité qui encourage les délinquants aux antécédents judiciaires de récidiver car passer deux ou trois mois en prison équivaudrait à un congé éphémère.
Ainsi, le dimanche 9 février un professeur universitaire exerçant à la faculté des Lettres et des Sciences humaines de Rakkada qui se trouvait à proximité des bassins des Aghlabides a été délesté de son smartphone et d’un porte-documents par deux malfrats à moto qui ont vite pris la fuite.
Quatre jours plus tôt, une infirmière qui se rendait à son lieu de travail, vers 8h25, a failli être victime d’un braquage par deux individus circulant à moto qui voulaient lui arracher son sac à main, n’eussent été son courage et le passage d’un taxiste qui l’a aidée à se relever avant de la conduire à l’hôpital où elle travaille. Où va-t-on avec tant d’insécurité ? La présence de patrouilles policières en nombre plus important, surtout dans les quartiers sensibles, pourrait peut-être diminuer la gravité de ce phénomène.On pourrait, par exemple, multiplier les rondes, surtout auprès des individus circulant toujours en duo sur des mobylettes sans assurance, sans casques.
Enfin, renforcer les forces sécuritaires par d’autres moyens de transport serait une excellente initiative.