L’encours de la dette publique a atteint 135 milliards de dinars au cours de l’année 2024, ce qui représente 81,2% du PIB, contre 126,6 milliards de dinars, en 2023 (l’équivalent de 84,6% du PIB), selon le document sur les «Résultats provisoires de l’Exécution du Budget», publié, récemment, par le ministère des Finances. Pour rappel, la Loi de Finances 2025 table sur un encours de la dette publique, à hauteur de 147,4 milliards de dinars (80,5% du PIB). La dette intérieure a représenté, au cours de l’année 2024, 53,8% de l’ensemble de l’encours de la dette, alors que la dette extérieure a constitué 46,2% de la dette publique. Ce résultat est induit par la nouvelle politique adoptée par l’Etat au cours de ces dernières années, privilégiant le recours à la dette intérieure au détriment de la dette extérieure. Ainsi, la proportion de la dette intérieure, au niveau de l’encours de la dette publique, est passée de 39,6%, en 2021, à 42%, en 2022, pour se situer au niveau de 47,2%, en 2023, et atteindre 53,8%, en 2024. En 2025, cette proportion dépassera les 58%, selon les prévisions de la Loi de Finances 2025. S’agissant des services de la dette publique, ils se sont élevés à 24,8 milliards de dinars, en 2024, en hausse de 19,5%, par rapport à l’année 2023 (20,7 milliards de dinars). Le principal de la dette a dépassé les 18,5 milliards de dinars, marquant une progression de 24%, alors que les intérêts ont évolué de 7,8%, passant de 5,8 milliards de dinars, à fin décembre 2023, à près de 6,3 milliards de dinars au terme de l’année 2024.
