
CEUX qui prétendent à longueur de journée et à chaque fois que l’opportunité leur est offerte que le dossier des familles des martyrs et des blessés de la révolution de la liberté et de la dignité est vide doivent réviser leur copie et reconnaître que la Tunisie du 25 juillet 2021 ne peut jamais oublier ses martyrs et leurs familles.
Dans l’approche du Président Kaïs Saïed mise en œuvre bien avant son accession au Palais de Carthage en octobre 2019 et aussi en octobre 2024, une nation qui ne reconnaît pas le mérite de ses martyrs et ne valorise pas à leur juste valeur les sacrifices qu’ils ont consentis pour faire triompher les idéaux de justice et de liberté n’a pas d’avenir. Elle n’est pas également en mesure de mériter le respect, l’estime et la considération du monde.
D’ailleurs, le Chef de l’Etat n’a de cesse d’affirmer et de réaffirmer, lors de ses rencontres de suivi avec le Chef du gouvernement, les ministres en charge du dossier des martyrs et des blessés de la révolution et aussi avec le responsable numéro un de la Fondation Fidaa son attachement à ce que les Tunisiens se réconcilient réellement avec leurs martyrs et rompent avec les anciennes pratiques.
Ces pratiques qui ont malheureusement, pour des raisons occultes et en obéissant à des calculs politiciens louches, contribué considérablement à discréditer la réputation des martyrs et des blessés de la révolution auprès de l’opinion publique nationale. Au point que certaines parties n’ont pas hésité à manipuler parfois ouvertement et au vu et au su de tout le monde le dossier et à imposer certaines versions pour des raisons de clientélisme caractérisé.
Jeudi 13 février, le Chef de l’Etat a rappelé, en recevant Ahmed Jaâfar, le président de la Fondation Fidaa, les fondamentaux sur lesquels est traité le dossier. Il souligne, haut et fort, que la Fondation Fidaa bénéficie du soutien indéfectible de l’Etat afin qu’elle parvienne «à atteindre pleinement les objectifs pour lesquels elle a été créée».
«La Tunisie, clame encore le Président, n’oubliera jamais ses martyrs et leurs familles. Elle ne laissera pas ses blessés sans un accompagnement adéquat dans tous les domaines».
Un accompagnement, un suivi et une sollicitude réguliers qui se sont manifestés à travers la visite que le Président a effectuée à l’Hôpital militaire en vue de s’informer de l’état de santé du blessé de la révolution Yosri Zrelli avant son départ pour la France afin de poursuivre ses soins.