
La grève sectorielle des employés municipaux prévue pour le jeudi 13 mars 2025 a été annulée mardi après qu’un accord ait été conclu avec le gouvernement.
« La séance de négociation a été positive et a vu la participation du ministère de l’Intérieur, de la présidence du gouvernement et des ministères des Finances et des Affaires sociales, ce qui a permis de parvenir à des solutions pratiques qui répondent aux aspirations des employés municipaux », a déclaré Makram Amayria, secrétaire général de la Fédération Tunisienne des communes, sur Jawhara FM. « Il a été convenu d’élaborer un statut spécial pour les employés municipaux, une doléance soulevée depuis des années, d’activer la subvention spéciale et de régulariser le statut des les employés ayant des diplômes scientifiques, comme il a été convenu d’envoyer des courriers aux municipalités pour déterminer leurs besoins en termes de postes d’emploi », a-t-il déclaré.
« Il a également été convenu de créer une journée nationale pour les travailleurs municipaux, en hommage à leur rôle dans le service public, d’activer la circulaire ministérielle sur la santé et la sécurité au travail, avec la création de comités locaux dans chaque municipalité pour suivre ce dossier, outre la révision du code professionnel et de la revue des collectivités locales, d’assurer de meilleures conditions de travail au sein des municipalités, et de régler le statut des travailleurs contractuels et de les régulariser progressivement selon de nouveaux mécanismes administratifs », a ajouté M. Amayria.
Il a souligné que l’amélioration des conditions des employés ne se limite pas seulement à l’aspect financier, mais comprend également lapromotion de leurs droits à la santé et à la sécurité, soulignant qu’il y a un progrès dans la question de la subvention spéciale, puisqu’il a été convenu précédemment d’une subvention de 300 dinars, dont 100 dinars seulement ont été déboursés jusqu’à présent.
Concernant les défis auxquels sont confrontées les municipalités, le Secrétaire Général de la Fédération Tunisienne des Communes indiqué qu’il y a un déficit en nombre d’agents et un manque de ressources, ce qui a influé négativement sur la qualité des services municipaux, outre le départ à la retraite d’un nombre important d’agents qui n’ont pas été remplacés par de nouvelles recrues, notant que « les équipements municipaux sont devenus usés et défraîchis, ce qui a exacerbé la situation et rendu difficile le travail des agents de la propreté ».