Accueil Société Taux de cortisol élevé : Quand l’hormone du stress vous… stresse !

Taux de cortisol élevé : Quand l’hormone du stress vous… stresse !

Une prise de poids importante et stabilisée, en dépit des efforts fournis pour perdre les kilos de trop; une irritabilité exagérée pour un oui ou pour un non; une surcharge pondérale au niveau de l’abdomen et du tour de reins; une chute de cheveux constante, un visage enflé, des douleurs au niveau du haut du dos et même une déformation de la colonne vertébrale au niveau des épaules; une sensation de fatigue permanente et une irrésistible envie de sucreries : autant de symptômes qui traduisent un problème de santé métabolique et psychologique à la fois, qu’est l’augmentation du taux de cortisol. Cette dernière constitue l’hormone sécrétée par les glandes surrénales pour aider à la maîtrise du stress. Cependant, en cas de stress chronique, les mesures anormalement excessives de cette hormone engendrent des problèmes de santé récalcitrants.

Diabète, hypertension, ostéoporose et bien d’autres encore !

Il faut savoir, en effet, que l’augmentation chronique du taux de cortisol, due notamment à un stress chronique, risque d’avoir des répercussions considérables sur le métabolisme. Si cette hormone a pour rôle, outre de répondre aux cas de stress, de réguler certaines valeurs essentielles, dont le taux de sucre dans le sang, elle risque, en cas de chronicité, de déclencher ou d’aggraver le diabète, puisqu’elle œuvre pour augmenter le taux de sucre afin d’aider l’organisme à gérer un moment de stress.

De même, d’ailleurs, pour la tension artérielle, qu’elle hisse pour cette finalité. Aussi, un taux de cortisol perpétuellement élevé en raison d’un stress chronique ou encore de la prise régulière des corticoïdes risque-t-il de déclencher et le diabète et l’hypertension artérielle ; soit deux maladies chroniques redoutables. Mais ce n’est pas tout ! L’hormone du stress peut préparer le terrain à d’autres problèmes de santé qui impacteraient, sinistrement, le quotidien de la personne. Les spécialistes en endocrinologie mettent en garde contre l’augmentation des valeurs du cortisol, lequel favoriserait l’ostéoporose, les troubles du sommeil mais aussi les troubles du cycle ovulaire chez la femme et bien d’autres troubles et maladies.

Une décente aux enfers psychologique…

Cela dit, outre les signes qui semblent alarmants car métaboliques, le signe psychologique, lui, s’avère être encore plus handicapant. C’est que la personne victime de l’augmentation du cortisol est, par définition, une personne qui tourne en rond, dans un cercle vicieux à dominante stressante. Supportant mal sa condition physique, laquelle est bien en deçà de ses exigences, endurant l’effet démotivant de la sensation de fatigue récurrente tout en étant témoin de changements physiques et morphologiques disgracieux qu’elle a du mal à changer, la personne en situation de stress chronique peine à en sortir.

Pis encore : toute mesure prise dans l’espoir de prendre les choses en main et d’intervenir au niveau des symptômes du cortisol finissent par donner l’effet inverse. Et pour preuve : suivre un régime alimentaire amincissant et se priver des aliments qu’on a l’habitude de grignoter pour émousser, un tant soit peu, un pic de stress serait, indéniablement, une nouvelle condition stressante qui s’ajoute aux autres. De même pour le fait de s’adonner aux activités physiques alors qu’on lutte, non sans peine, contre la sensation de fatigue qui démarre au réveil… D’autant plus que les douleurs dorsales et celles de la nuque rendent chaque mouvement difficile. 

Cela doit changer !

Néanmoins, baisser les bras et donner libre cours à l’augmentation de l’hormone du stress ne mènera qu’à la dérive. Aussi, est-il impératif d’entamer un cursus anti-cortisol via un cursus anti-stress. L’idée n’étant pas d’en finir avec le stress mais de le réduire intelligemment. Pour ce, un mode de vie anti-stress s’impose. Il inclut aussi bien un changement au niveau de l’alimentation qu’une modification des habitudes quotidiennes sans pour autant encourir le risque de la frustration et de l’épuisement physique et mental. Cela commence, pour l’alimentation, par la substitution des sucreries conventionnelles par des recettes saines, tout en étant savoureuses. 

Le grignotage doit céder la place à une nouvelle répartition des repas : autant manger cinq repas de quantités et de calories moyennes que trois repas dignes de ce nom auxquels on ajoute des collations et des grignotages inutiles sous l’effet du stress. 

Par ailleurs, il convient de s’adonner au quotidien à la marche; une activité à la fois physique et de relaxation. Remplacer le café et le thé par des tisanes et opter, s’il le faut, pour des compléments alimentaires pro-détente améliorera, forcément, la qualité du sommeil pour démarrer la journée en bonne forme. 

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