
Six mois après la réélection, haut la main, de Kaïs Saïed pour un second mandat à la tête de l’Etat, les faits ne cessent de confirmer que la Tunisie est, bel et bien, entrée dans une étape nouvelle où il n’y a de place que pour les citoyens convaincus de l’obligation d’assumer leurs responsabilités et leurs prérogatives sur la voie du développement avec le souci de servir toutes les catégories sociales où qu’elles se trouvent.
Il s’agit d’une approche réaffirmée par le Chef de l’Etat lors de ses interventions et des audiences accordées aux divers membres du gouvernement, plus précisément à la Cheffe du gouvernement, il n’y a même pas 48 heures, et ce en lançant, de nouveau, un appel sans équivoque pour rompre, une fois pour toutes, avec les pratiques du passé. Ce qui met un terme aux velléités de certains nostalgiques, partisans d’un éventuel retour à l’ancien système.
Il faut dire que le peuple a tranché en assurant son soutien infaillible au projet présidentiel et en rejetant les forces occultes et rétrogrades ainsi que les lobbies qui tentent d’entraver l’action normale des institutions de l’Etat marqué par son unicité et sa détermination à aller de l’avant sur le chemin du développement et du progrès.
Bon à savoir que le Président de la République, qui a clairement exprimé son mécontentement vis-à-vis du rendement des rouages administratifs, accusés même de saboter le processus de réformes initié depuis le 25 juillet 2021, multiplie les sorties à travers tout le pays et les mesures dans le but évident de provoquer une meilleure gestion socioéconomique de la chose publique.
Décidé, donc, de mettre ses approches à exécution, le Chef de l’Etat a insisté sur une vision maintes fois réitérée lors de ses réunions avec les membres de l’équipe gouvernementale, en affirmant que plusieurs diplômés de l’enseignement supérieur sont capables d’assumer les responsabilités même s’ils ne disposent pas de l’expérience requise.
«La Tunisie a, aujourd’hui, besoin de personnes animées d’un patriotisme inébranlable et de volontarisme avéré et non pas de personnes qui cherchent les privilèges et considèrent l’Etat et ses ressources comme un butin», a martelé en substance le Président Kaïs Saïed, afin de garantir de meilleurs résultats de l’administration.
Tout en renouvelant ses appels, lors de la dernière rencontre, quant à la nécessité d’établir des textes de loi rompant définitivement avec le passé, le Président Kaïs Saïed estime obligatoire d’injecter du sang neuf au sein des cercles de décision.
Et à ce propos, il assure que les diplômés de l’enseignement supérieur sont assez nombreux et disposent du bagage adéquat leur permettant d’assumer les responsabilités même s’ils ne possèdent pas l’expérience requise dans le sens où cette expérience peut très bien être acquise avec le temps, sans oublier qu’elle sera, sûrement, plus efficace chez les citoyens diplômés et animés d’un patriotisme à toute épreuve, alors qu’elle serait sans effet positif chez les personnes à la recherche uniquement de privilèges puisqu’elles considèrent, dans leur cas, les ressources de l’Etat comme, plutôt, un butin dont il faut profiter loin de toute autre considération en faveur de la communauté nationale.
Autrement dit, notre pays se trouve en face d’une multitude de défis économiques, sociaux et institutionnels exigeant des concepts nouveaux et un renouvellement des élites dans les divers secteurs, plus particulièrement les jeunes diplômés qui, même sans longue expérience, sont en mesure de relever les défis et de remporter les paris grâce à leur amour de la patrie.
La nouvelle orientation prônée par le Président de la République s’inscrit donc dans le droit fil de la continuité de sa vision en faveur d’une réforme en profondeur du cadre juridique, législatif et politique afin de replacer l’Etat sur des fondements privilégiant l’intégrité, le sens de la responsabilité et de souveraineté nationale, tout en bénéficiant du soutien populaire qui se révèle être un facteur décisif pour la réussite de la dynamique du développement.