
Après une série de défaites, l’équipe a renoué avec la victoire. Crucial pour la réussite de la mission maintien.
Le match de l’ASG contre l’ESZ était pour les «Rouge et Noir» la partie – clé de la survie en Ligue. Le match qu’il fallait remporter à tout prix. Après les trois points empochés par Abdelkader Chwaya er ses partenaires devant l’ESZ, on peut dire que le plus dur dans cette opération a été fait et qu’un grand pas a été accompli. Même si on doit rappeler que l’aventure est loin d’être finie. Le nouvel entraîneur, Tarak Jarraya, a bien fait de rappeler juste après la victoire sur les «Sang et Or» de Zarzis que le chemin qui reste à faire est encore semé de grosses embûches. « Notre succès est, certes, des plus précieux dans ce dernier virage du championnat, mais on est encore loin d’être sauvés du purgatoire et nous n’avons pas le droit de crier victoire avant l’heure.
Si les deux points contre l’ASS ne nous avaient pas été retirés en appel, nous aurions totalisé 23 points. Avec 21 points, nous sommes encore dans le groupe des relégables potentiels surtout qu’une dure empoignade nous attend samedi 19 avril à Ben Guerdane, contre l’USBG, concurrent direct, qui est dans la même position au classement que nous et qui n’a plus, lui aussi, droit à l’erreur, a- t- il précisé. Effectivement, même si l’ASG devance de trois longueurs EGSG qui a un match de retard (celui qu’elle doit rejouer contre l’ESS) et sur l’UST, il n’est pas tout à fait à l’abri et doit encore regarder dans son rétroviseur. Mais avec la prestation de samedi face à l’ESZ et avec cette volonté farouche montrée sur l’ensemble d’un match qu’elle a mené à bras-le-corps, la Zliza a les moyens de mener sa barque à bon port.
Une bonne armada offensive
Certes, on ne peut pas aller jusqu’à dire que l’ASG a un effectif des plus étoffés et des plus riches cette saison, mais le groupe mis en place a l’avantage d’avoir de la variété en attaque. Les Adem Boulila, Mouhib Selmi et Houcine Mansour ont bien donné le tempo face à l’ESZ.
Un pressing intense sur la zone de vérité des Zarzissiens a donné rapidement ses fruits avec les deux buts libérateurs inscrits. Le premier par Nour El Béji sur balle arrêtée ( 39’) et le second sur une belle combinaison Iheb Ben Amor – Houcine Mansour ponctuée par ce dernier ( 55 ‘). Sur son banc de touche, Tarak Jarraya n’avait qu’ à bien utiliser de bons suppléants pour bien gérer cette avance confortable. Sur les 9 remplaçants inscrits sur la feuille de match, il y avait sept entre milieux offensifs et attaquants.( Mohamed Aziz Fallah, Fadi Slimane, Diolvy Moukouba, Hamza Abdelkrim, Mohamed Ameur Jouini, Wael Ferjani et Mohamed Camara ).
Une variété dans les choix qui a permis de faire des changements ciblés et adéquats pour ménager les attaquants essoufflés tels que Houcine Mansour et Mouhib Selmi et maintenir la pression sur l’équipe de Ghazi Ghraïri avec l’entrée des Aziz Fallah, Hamza Abdelkrim, Diolvy Moukouba et Mohamed Ameur Jouini. Même avec une avance de deux buts, pour Tarak Jarraya, la meilleure défense était l’attaque. Une stratégie qui s’est avérée payante avec l’octroi des trois points du retour de l’espoir.