Accueil Sport Au fait du jour : Le Stade Nabeulien réhabilité !

Au fait du jour : Le Stade Nabeulien réhabilité !

Pour les jeunes générations de Nabeuliens, ce fut une journée historique. Leur équipe est revenue parmi l’élite du Basket-ball. Elle  est revenue sans concéder la moindre défaite, à la joie de tous ses supporters qui, sans doute, rêvent de revivre l’époque où ce club dominait et arbitrait ce sport. Béchir Hadidane, un des vieux lieutenants du cinq nabeulien, a avoué qu’il a fallu avoir du souffle et du caractère pour assurer cette accession que toute la région souhaitait.

L’histoire retiendra que Aziz Mghirbi, Ezeddine Ben Gabsia, Koné Moussa, Montassar Lajmi, Amine Bouaouina, Béchir Mouine, Amine Maghrebi, Nizar Knioua, Imed El Abed, Ahmed Mechmech menés par Hichem Skandaji, Sahbi Féki et Moez Mrad en tant que personnel d’encadrement, ont été de l’aventure.

Mais nous pensons, quand même, que leurs aînés leur ont sans doute précisé que le Stade Nabeulien était un grand du basket et que Nabeul était également un bastion incontournable de cette discipline sportive. Même l’Association Sportive de Hammamet était également une équipe respectable et jouait un rôle essentiel dans ce sport.

Nabeul, c’était aussi le Handball. Un sport qui avait pris racine et qui avait permis aux jeunes de cette région  de vibrer, toutes les semaines, au rythme des prouesses du «Chef» Ben Amor et consorts.

Mais que s’est-il donc passé pour que le Stade Nabeulien perde pied et rentre dans les rangs progressivement poussé dans ses derniers retranchements, au point de disparaître du radar du basket-ball et du handball national ?

Tout simplement un mauvais choix. Le choix d’engager une section de football qui a fini par tout pomper au point de ne rien laisser aux autres disciplines.

Pourtant, lorsqu’on disait basket, on entendait Nabeul et Hammamet. C’est comme le cas de Radès qui a mis du temps pour revenir au premier plan.

Il y a des choix qui ne pardonnent pas. Le sport de nos temps est devenu un métier. Et ceux qui souhaitent s’engager dans cette voie du professionnalisme, reconnu en tant que tel ou masqué par des passements de jambes, finissent par le payer cher s’ils n’ont pas de moyens et de ressources propres.

Ce retour devrait être celui du rachat. Cette belle région du Cap Bon a toujours été un creuset où se sont formés des jeunes de très grande valeur. Les dirigeants de cette équipe sont, sans doute, motivés pour revenir au premier plan. Il leur faudra, bien entendu, des moyens pour recoller le plus vite possible au peloton des favoris.

L’histoire pourrait reprendre son cours à la condition de fournir les efforts que l’on se doit d’assurer, pour se resituer et redevenir ce bastion qui a longtemps servi de base arrière  pour le basket-ball national.

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Charger plus par Kamel GHATTAS
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